Différend automobile sur les pénalités de CO2
Un conseiller national UDC demande un sommet de crise pour sauver l'industrie automobile

La transition vers les voitures électriques en Suisse suscite des tensions entre l'administration fédérale et l'industrie automobile. Le député UDC Thomas Hurter demande qu'une réunion d'urgence soit mise en place entre les deux parties pour régler les différends.
Publié: 19.01.2025 à 21:09 heures
1/5
Thomas Hurter demande qu'un sommet de crise soit organisé entre l'administration fédérale et l'industrie automobile.
Photo: Keystone
Bildschirmfoto 2024-04-02 um 08.40.24.png
Reza Rafi

Tout le monde est d'accord sur un point concernant le trafic routier suisse: la Suisse est un pays en développement en ce qui concerne les voitures électriques.

Il semble effectivement y avoir un consensus politique sur le fait que cela devrait changer, mais l'administration fédérale et les entreprises automobiles se disputent âprement les mesures à prendre. L'Office fédéral de l'énergie veut imposer rétroactivement des pénalités aux concessionnaires automobiles suisses, car les clients achètent moins de voitures électriques que ce qui serait nécessaire pour atteindre les objectifs climatiques.

La branche insiste pour avoir plus de temps

En crise, l'industrie automobile craint de subir un nouveau coup de massue et fait pression sur le conseiller fédéral compétent Albert Rösti, comme l'a rapporté Blick. Elle réclame plus de temps. L'administration fédérale reste ferme et argumente avec la loi sur le CO2.

Cela fait également réagir le politicien des transports et conseiller national Thomas Hurter de l'Union démocratique du centre (UDC): «Il est urgent d'organiser un sommet de crise entre l'administration et l'industrie automobile», déclare-t-il à Blick. Les importateurs et les garagistes devraient également y participer. Il faudrait «trouver un moyen acceptable de mettre en œuvre la législation sur le CO2», poursuit le député.

En tant que président de l'Union professionnelle suisse de l'automobile, Thomas Hurter représente les garagistes du pays. Il est inadmissible que l'industrie soit punie parce que la demande de voitures électriques est insuffisante. «C'est comme si l'on punissait les grands distributeurs parce que les gens n'achètent pas assez de produits bio». La décision appartient désormais au Conseil fédéral.

Vous avez trouvé une erreur? Signalez-la