Plusieurs dizaines de militants pour le climat ont effectué un pèlerinage sur la Paradeplatz de Zurich tôt ce lundi matin. Ils occupent les entrées des banques Credit Suisse et UBS, bloquant les portes avec des trépieds, des tonneaux et des chaînes de vélo.
Les militants font partie de la Grève du climat, qui écrit dans un communiqué avoir réuni 200 militants pour cette action. Le groupe est en train de construire de plus grandes barricades, tandis qu'au moins cinq fourgons de la police sont sur place.
La police a donné un ultimatum aux militants pour huit heures, comme ils l'ont dit au journaliste de Blick sur place. Après l'expiration de l'ultimatum, la police a bouclé l'entrée du Credit Suisse et encerclé les militants. Ils sont individuellement retirés du groupe et arrêtés. Vers 10h00, l'entrée du bâtiment était dégagée. Quatre activistes sont toujours enchaînés à des barils devant le bâtiment de Credit Suisse.
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Interrogée par le Blick, l'UBS n'a pas souhaité commenter l'action d'aujourd'hui. La banque se cantonne à répéter que la protection du climat est une «priorité absolue» chez UBS. «La banque s'est engagée à réduire les émissions de gaz à effet de serre dans l'ensemble de ses activités pour atteindre un niveau net zéro d'ici 2050, l'objectif est visé au moyen d'objectifs intermédiaires scientifiquement fondés pour 2025, 2030 et 2035.» CS n'a pas encore répondu à nos sollicitations.
Exigences envers les banques suisses
L'occupation a lieu dans le cadre de la semaine d'action sous le slogan «Rise Up For Change». Plusieurs groupes d'activistes du climat sont en effet installé sur un terrain vague, l'ancien stade zurichois de Hardturm. Un camp climatique dédié à la désobéissance civile et à la lutte non-violente pour le climat.
Les activistes manifestent particulièrement contre les investissements des institutions financières suisses dans le pétrole, le gaz et le charbon. Des milliards sont injectés dans des entreprises nuisibles au climat. Les banques portent donc une énorme responsabilité dans la crise climatique actuelle, déclare le communiqué. (daj)