Au bénéfice d’une grande expérience de gestion et de direction dans le domaine du sport national et international, ainsi qu’une connaissance pointue et unique en matière d’éthique dans cette pratique, Giancarlo Sergi possède les qualités humaines et professionnelles requises pour faire face aux défis qu’attend l’institution, écrit le Conseil de fondation mercredi dans un communiqué.
Sa nomination fait suite à la prise en considération d’un grand nombre de candidats, «des dizaines et des dizaines», selon Solange Peters, présidente du Conseil de fondation interrogée par Keystone-ATS.
Le recrutement a été mené par une société indépendante spécialisée en matière de recrutement de cadres supérieurs d’entreprises. Au final, deux candidats ont été présentés au Conseil de fondation qui s'est déterminé à l'unanimité et à huis clos, a précisé Solange Peters.
Renforcer la gouvernance
Giancarlo Sergi entrera officiellement en fonction le 1er septembre 2022, après avoir été présenté au préalable à l’entier des équipes. Il collaborera étroitement avec le directeur artistique Gil Roman dans l’accompagnement et le développement de la dimension artistique promue par ce dernier.
L'objectif est de renforcer la gouvernance actuelle et de soutenir au mieux les nombreuses activités de la compagnie du BBL en Suisse et à l’étranger. L’une de ses premières priorités sera de nommer un responsable des ressources humaines, fonction occupée jusqu'ici ad intérim.
Economiste de formation (HEC Lausanne), titulaire d’un master européen en management des organisations sportives (Université de Lyon) et doctorant en bonne gouvernance, éthique et intégrité dans le sport à l’Université de Lausanne (HEC), Giancarlo Sergi est depuis 2014 président exécutif de Swiss Basketball. Il a piloté avec succès le redéploiement en profondeur de cette fédération nationale et s’est distingué par une aptitude reconnue à gérer des situations organisationnelles et humaines complexes, souligne le Conseil de fondation du BBL.
Un audit révélateur
«La conduite d’une troupe de ballet de niveau mondial présente de nombreuses similitudes avec le milieu dans lequel j’ai évolué jusqu’ici: compréhension des exigences physiques de pointe et des besoins en ressources humaines, création d’un climat propice à la créativité et à l’esprit d’équipe, relations étroites avec les autorités, les institutions et les partenaires», déclare le nouveau directeur général, cité dans le communiqué.
Cette nomination fait suite à un audit qui avait révélé fin octobre 2021 de sérieux problèmes au sein du BBL. Le Conseil de Fondation avait alors décidé de revoir la gouvernance et de créer un poste de directeur général. Son rôle: chapeauter l'ensemble de la structure et encadrer le numéro un du BBL, le directeur artistique Gil Roman, à qui il est reproché un tempérament colérique, parfois injurieux.
(ATS)