«Il n'y a pas eu de clash. Gil Roman avait simplement annoncé qu'il avait besoin de prendre quelques jours de recul», a expliqué vendredi à Keystone-ATS Jean Ellgass, directeur exécutif du BBL.
Depuis une semaine environ, le chorégraphe, épinglé dans l'audit pour son caractère difficile, a repris le chemin des studios du Presbytère 12, à Lausanne, où il répète avec la compagnie. «Tout se passe le mieux possible. Il faut juste nous laisser travailler», a ajouté Jean Ellgass.
Comme prévu, le BBL se produira le 24 novembre à Guin (FR) avec «t'M et variations...», une pièce chorégraphique imaginée par Gil Roman en 2016, sorte de journal intime adressé à Maurice Béjart. Le spectacle affiche complet.
Un audit critique
Pour cette fin d'année, la compagnie propose en outre une nouvelle série de Plan_B dans l'espace aménagé au coeur de ses studios et équipé d'un gradin d'une centaine de places. Les 19 et 20 novembre, «Tous les hommes presque toujours s'imaginent», une pièce de Gil Roman créée en 2019 sur des musiques de John Zorn, ouvrira les feux.
Suivront, quelques jours après le spectacle de Guin, «t'M et variations...» qui sera interpreté à deux reprises, les 26 et 27 novembre. Enfin, «A la rencontre de Pierre Henry» suivra les 3 et 4 décembre.
Fin octobre, un audit avait révélé de sérieux problèmes au sein du BBL. Le Conseil de Fondation a décidé de revoir la gouvernance et de créer un poste de directeur général pour chapeauter l'ensemble de la structure. Gil Roman reste directeur artistique, mais sera encadré. On lui reproche son tempérament colérique, parfois injurieux.
(ATS)