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La police allemande a refoulé plus de 9000 personnes à la frontière suisse

L'Allemagne a refoulé plus de 9000 personnes à ses frontières avec la Suisse au cours des neuf premiers mois de cette année. La plupart des refoulements concernaient des Ukrainiens, des Syriens et des Afghans.
Publié: 27.10.2024 à 11:31 heures
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L'Allemagne a refoulé plus de 9000 personnes à ses frontières avec la Suisse au cours des neuf premiers mois de cette année.
Photo: keystone-sda.ch
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SDA

Lors des contrôles aux frontières allemandes, la police fédérale a enregistré 53'410 entrées non autorisées au cours des neuf premiers mois de cette année. Selon le journal «Bild am Sonntag», la plupart des refoulements ont eu lieu aux frontières avec la Suisse.

28'321 personnes ont été refoulées aux frontières terrestres, comme l'a confirmé la police fédérale sur demande. 1195 passeurs ont été arrêtés et 1088 actions de passeurs ont été enregistrées. Les contrôles aux aéroports et aux ports maritimes ne sont pas pris en compte. De janvier à septembre inclus, les agents ont appréhendé dans 7783 cas au total des personnes pour lesquelles des mandats d'arrêt ouverts avaient été exécutés.

Le plus grand nombre de personnes refoulées à la frontière suisse

Selon le «Bild am Sonntag», la plupart des refoulements ont eu lieu aux frontières avec la Suisse (9113 personnes), la Pologne (7862), l'Autriche (5468) et la France (2350). Les Ukrainiens (5935 personnes), les Syriens (4708) et les Afghans (2396) ont été les plus souvent refoulés. Les fonctionnaires ont constaté 1482 migrants expulsés qui voulaient entrer à nouveau sur le territoire malgré le barrage.

La police parle d'entrée non autorisée lorsqu'un étranger veut franchir la frontière sans titre de séjour valable. Les refoulements sont surtout possibles lorsqu'une personne n'exprime pas de demande d'asile ou lorsque la personne concernée est soumise à une interdiction temporaire de réadmission.

Contrôles à toutes les frontières terrestres allemandes

Les contrôles aux frontières ne sont pas vraiment prévus dans l'espace Schengen. La ministre allemande de l'Intérieur Nancy Faeser a justifié la mise en place de contrôles fixes à toutes les frontières terrestres à partir de la mi-septembre par la migration irrégulière ainsi que par la protection contre les terroristes islamistes et la criminalité transfrontalière.

Les frontières avec le Danemark, les Pays-Bas, la Belgique et le Luxembourg étaient concernées par cette extension. A la frontière avec la France, des contrôles avaient déjà été effectués auparavant en raison des Jeux olympiques à Paris.

Aux frontières avec la Pologne, la République tchèque et la Suisse, les contrôles existent déjà depuis la mi-octobre de l'année dernière, et à la frontière terrestre entre l'Allemagne et l'Autriche, ils ont été introduits dès l'automne 2015.

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