La police des transports devrait pouvoir disposer de pistolets à impulsions électriques. La commission des transports du Conseil des Etats soutient une motion en ce sens de Michaël Buffat (UDC/VD) par 7 voix contre 2, ont indiqué vendredi les services du Parlement.
La commission veut permettre à la police des transports publics de pouvoir réagir de manière plus flexible dans certaines situations. Pour le Vaudois, il s'agit d'offrir aux agents plus de flexibilité dans des situations tendues où des couteaux par exemple sont utilisés.
Le recours au Taser permet de minimiser les risques lors d'interventions. Les dispositions d’engagement et les modalités d’utilisation demeureront du ressort de la police des transports.
Une minorité propose le rejet. Selon elle, la réponse positive du Conseil fédéral au texte peut porter à confusion. Selon le gouvernement, le rapport permettra d'examiner dans quels domaines d’intervention un dispositif incapacitant est approprié et utilisable à bon escient.
Depuis 2008, nombre de corps de police ont acquis des pistolets à impulsions électriques, afin de minimiser les risques lors d’interventions nécessitant la neutralisation d’un individu. Alors qu’en 2010, l’arme de service était encore utilisée 29 fois en Suisse, elle n’est plus engagée qu’entre 6 et 15 fois par année depuis 2012.