Curieuse affaire à Alicante
Une millionnaire suisse avait promis sa fortune à son amant avant de tout annuler

Etrange jugement en Espagne. L'amant d'une millionnaire suisse décédée, de 40 ans son cadet, reçoit de l'argent bien qu'il ne figure pas sur le testament. Le tribunal d'Alicante a traité la relation comme une relation de travail.
Publié: 21.02.2025 à 17:35 heures
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Dernière mise à jour: 21.02.2025 à 17:51 heures
Une millionnaire suisse a promis son héritage à son amant espagnol. (Image d'illustration)
Photo: keystone-sda.ch
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Marian Nadler

C'est une histoire d'amour d'un genre particulier. Selon le journal espagnol «Las Provincias», un tribunal espagnol a rendu un jugement surprenant concernant l'héritage d'une millionnaire suisse décédée.

La dame âgée a déménagé il y a trois ans à Alicante, sur la côte est de l'Espagne. C'est là qu'elle a fait la connaissance d'un Espagnol de 40 ans son cadet. Le couple improbable a rapidement passé beaucoup de temps ensemble. Un coup de foudre? Pas quand il s'agit d'argent.

L'Espagnol ne figurait pas sur le testament

La riche Suissesse a expliqué qu'elle voulait faire de lui son seul héritier. «Je te laisserai tout», lui aurait-elle promis, selon «Las Provincias». Ils se sont rapidement rendus chez le notaire. Mais celui-ci était sceptique et a averti la riche dame qu'elle pourrait être exploitée par le jeune homme. Elle a cependant répondu au notaire qu'elle en était bien consciente, mais qu'elle voulait profiter de la jeunesse de son amant.

Le jour même, elle a frappé à nouveau à la porte du notaire et a directement déshérité son amant. Près de trois ans se sont écoulés jusqu'à la mort de la Suissesse. L'Espagnol ne s'est aperçu de rien.

A l'ouverture du testament, il a été surpris. Son nom ne figurait pas dans le document de succession, comme l'avait initialement promis son défunt amour. Tout ce que la personne âgée possédait est allé à ses proches en Suisse.

Le tribunal donne raison à l'Espagnol

L'Espagnol s'est défendu et a consulté un juriste. Il n'a pas réclamé l'héritage, mais a demandé une compensation financière pour l'idylle.

Et effectivement, un tribunal d'Alicante lui a accordé un paiement par les héritiers. La procédure est la même que si l'Espagnol avait conclu un contrat de travail avec la femme aujourd'hui décédée. Pour le temps passé avec elle, il doit être rémunéré à un taux horaire de 8 euros pour un temps de travail de huit heures, cinq jours par semaine. Ce qui fait une somme de 33'280 euros (31'360 francs) pour cette relation de presque trois ans.

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