C’est un récit qui avait fait réagir jusqu’à la conseillère nationale socialiste vaudoise Brigitte Crottaz, au député socialiste au Grand Conseil Jean Tschopp et au conseiller municipal (exécutif) écologiste Maurice Mischler. Pour comprendre, revenons à la fin du mois de février.
L’ancien président du Parti socialiste (PS) d’Épalinges (VD) assure alors sur Facebook et sur nos plateformes — photos de ses blessures à l’appui — avoir été victime d’une agression homophobe de la part d’agents de sécurités du Folklor Club, une boîte de nuit lausannoise. Mais le Ministère public ne l’a pas cru, dévoile «24 heures» ce vendredi 12 mai.
À lire aussi
Ce dernier a rejeté sa plainte dans une ordonnance de non-entrée en matière que le grand quotidien vaudois a pu consulter. L’ex-figure locale du parti à la rose devra en outre payer les frais de procédure, arrêtés à 100 francs.
Le Folklor niait depuis le début
Pour mémoire, les gérants du Folklor contestent toute agression de la part de leur personnel depuis le début. Ils avançaient même que c’est Vincent von Siebenthal qui était dans un état «d’ébriété avancé» et qu’il avait provoqué «un esclandre».
Dans les faits, le Ministère public «démonte longuement» l’accusation du Vaudois «en s’appuyant sur l’évolution de sa version, ainsi que sur les différences entre celle prononcée lors de son audition et celle publiée sur Facebook, où il appelait au boycott de l’établissement», écrivent encore nos confrères.
Contacté par nos soins ce mardi, Vincent von Siebenthal confie au bout du fil «hésiter à faire recours». Avant de rapidement couper court et de renvoyer vers son avocat pour tout autre question.