Lorsque Marcus Külling est sorti de chez lui dimanche dernier à midi, il n'en a pas cru ses yeux. Ce lecteur de Blick a retrouvé sa voiture bloquée… par un fourgon de la police de Schaffhouse. Une deuxième voiture de police était garée devant un garage de la place. En revanche, aucune trace d'un quelconque mouvement des forces d'intervention.
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Ce qui choque particulièrement Marcus Külling, c'est que le parking est un terrain privé. Les policiers y auraient garé leurs voitures sans le demander. «C'est d'une insolence. Ils doivent tout de même respecter les règles de circulation et ne peuvent pas s'introduire selon leur gré», déclare le Schaffhousois à Blick. Il se demande alors: et s'il y avait eu une urgence? Selon le lecteur, cinq garages se trouvent sur le terrain et appartiennent à plusieurs appartements. Même la voisine du dernier étage aurait regardé avec étonnement par la fenêtre et lui aurait demandé: «Qu'est-ce qu'ils font ici?»
Des policiers à la chasse aux excès de vitesse
Marcus Külling décroche le téléphone. Au poste de police, on réagit tout de suite. Les forces d'intervention qui chassent les chauffards en bas de la rue principale sont rappelées en express au parking. Contacté par Blick, Patrick Caprez, porte-parole de la police de Schaffhouse, confirme l'incident. Les forces d'intervention auraient garé les voitures à cet endroit «car il n'y a pas de places de stationnement dans les environs immédiats».
Apparemment, plusieurs automobilistes ont été signalés pour excès vitesse sur la Fulachstrasse ce dimanche, ce qui a poussé la police à intervenir avec un radar. Le porte-parole parle de «nombreux signalements de riverains» de la rue principale pour des excès de vitesse.
Les policiers sont davantage sensibilisés
«Les policiers se sont immédiatement excusés auprès de l'automobiliste concerné pour le stationnement», explique Patrick Caprez. En réalité, les représentants de l'ordre n'auraient pas dû garer leurs voitures sur le terrain.
Selon le porte-parole, il s'agit d'une question de proportionnalité: si la police intervient par exemple pour un homicide, celle-ci est justifiée. En revanche, ce n'est pas le cas pour un contrôle de vitesse. Les supérieurs des policiers concernés seront informés de la procédure. On ne sait pas encore si ces derniers doivent s'attendre à des conséquences. Mais le porte-parole Patrick Caprez déclare: «Nous allons à l'avenir sensibiliser davantage nos collaborateurs à cette thématique.»