Lionel Dugerdil, président de l'UDC Genève, aurait été roué de coups de crosse dans un parking de Meinier (GE) le lundi 26 février au soir, explique le principal intéressé sur le plateau de Léman Bleu ce mardi.
En marge de l’assemblée constitutive de la section Arve-Lac du parti, un participant d'une septantaine d'années aurait en effet été braqué par deux individus qui détenaient une arme à feu vers 22h dans un parking. L'élu aurait volé à son secours.
Coups de crosse
En direct à la télévision genevoise, il explique le déroulement des faits: «À la fin du repas, un de nos aînés (...) descend au parking souterrain prendre sa voiture. (...) Je lui emboîte le pas.» Une fois descendu à son tour, «trois ou quatre minutes» après le septuagénaire, Lionel Dugerdil se serait rendu compte que l'homme est en train de «se faire agresser».
Le politicien pense avoir aperçu deux brigands, dont l'un tenait une arme sur la gorge de l'ainé, selon lui. Il embraie: «J'ai pas tellement réfléchi, j'ai couru dans leur direction en criant fort, en espérant les faire fuir.» Un des voyous aurait alors pointé son arme sur Lionel Dugerdil. L'occasion pour l'aîné de prendre la fuite. Mais l'épisode ne se serait pas arrêté là.
À lire aussi
Les brigands auraient alors «agressé» le politicien. «Ils ont essayé de me voler mon porte-monnaie, ils ont volé ma montre, puis ç'a été les coups de crosse de pistolet sur le visage et derrière (ndlr: la tête)», raconte-t-il sur le plateau de nos confrères. Il a ensuite «passé la nuit à l'hôpital», avant de se rendre à un poste de police le lendemain matin pour «faire une déposition». Une enquête a été ouverte.
Précédents de violence
Pour rappel, nous dévoilions, le jeudi 1er février, que Lionel Dugerdil, viticulteur, député au Grand Conseil depuis le printemps passé et président de l’UDC Genève depuis décembre, est accusé par des membres de son parti d’avoir «menti» quant à l’ampleur de son casier judiciaire. Cela en amont de son arrivée à la présidence.
À lire aussi
Quelques semaines plus tôt, en janvier, nous révélions que le viticulteur avait frappé un promeneur avec une fourche jusqu’au sang, en 2020. Il a été déclaré coupable de lésions corporelles simples, ainsi que de dommages à la propriété d’importance mineure, et condamné avec sursis. Deux autres démêlés avec la justice, dévoilés l’année dernière sur nos plateformes, seraient également au compteur du politicien. Contacté, Lionel Dugerdil n'a pas répondu à nos sollicitations.