L'Irlande se prépare à l'arrivée de la tempête Eowyn. Le Premier ministre irlandais démissionnaire Simon Harris a mis en garde contre des vents extrêmes. «Vous devez faire attention. Ne voyagez pas. Ne vous approchez pas des côtes», a-t-il averti alors qu'il devrait être remplacé jeudi par son successeur désigné, Micheál Martin, à la tête du gouvernement.
Selon le service météorologique irlandais, des rafales de vent pouvant souffler jusqu'à 200 km/h sont attendues. Les écoles resteront fermées vendredi et les transports publics devraient également être arrêtés tant que le niveau d'alerte le plus élevé sera en vigueur, a rapporté la chaîne de radio irlandaise RTÉ. Même les supermarchés ont annoncé la fermeture de leurs magasins.
Vagues et débris volants
Le Met Office, le service météorologique britannique, a également émis un avertissement de niveau rouge, le plus élevé, pour l'Irlande du Nord et certaines parties de l'Ecosse. En Irlande du Nord, toutes les écoles ont reçu l'ordre de rester fermées vendredi par mesure de précaution.
Le chef du gouvernement écossais John Swinney a appelé les habitants des régions concernées à ne pas se déplacer. C'est justement dans la «Central Belt» écossaise, très peuplée, entre Glasgow et Edimbourg, que l'on attend les plus fortes perturbations.
La population doit s'attendre à des débris volants et des hautes vagues qui toucheront les routes et les maisons proches de la côte. Des arbres pourraient également être déracinés. «C'est une énorme tempête. Je n'ai jamais rien vu de tel dans ma carrière», a déclaré la présentatrice météo de la BBC Judith Ralston. La tempête pourrait en effet être la plus violente depuis près de 80 ans sur les Îles Britanniques.
Pas les mêmes conséquences en Suisse
La Suisse, en marge de le tempête, devrait néanmoins ressentir ses effets: «La dépression nous apportera de l'air doux», explique Michael Eichmann de Meteo News à Blick. En conséquence, les températures monteront jusqu'à 11 degrés samedi.
On parle de «bombe», ou cyclogenèse explosive, lorsqu'il y a une chute extrêmement rapide de la pression atmosphérique dans une zone de basses pressions. C'est-à-dire de plus de 24 hectopascals en l'espace de 24 heures.