L'été, le soleil, la plage et la mer. Les Maldives sont une destination très prisée. Actuellement, Edelweiss est la seule compagnie aérienne à proposer des vols directs de l'aéroport de Kloten à Zurich vers Malé, la capitale des Maldives.
Mais Edelweiss aura bientôt de la concurrence. La compagnie aérienne de luxe Beond propose désormais des vols directs de Zurich vers les Maldives. Et ce à partir du 17 novembre, comme l'a révélé l'«Aargauer Zeitung». Les vols auront lieu chaque semaine, le mardi et le vendredi. Le vol est direct, mais nécessite une escale technique à Riyad, en Arabie saoudite.
La compagnie aérienne de luxe joue toutefois dans une catégorie de prix différente de celle d'Edelweiss. En effet, Beond ne propose que 68 sièges business à bord. Chaque siège peut être transformé en lit. A titre de comparaison, un Airbus A321neo peut normalement transporter jusqu'à 220 passagers.
Jusqu'à 4200 francs pour un vol aller-retour
Le prix du billet d'avion est donc salé. Un vol aller-retour fin novembre coûte près de 3700 francs dans la catégorie de prix la moins chère. Pour un service premium, le prix peut même approcher les 4200 francs. Cela comprend par exemple un transfert avec chauffeur privé. A titre de comparaison, un vol avec Edelweiss de Zurich à Malé coûtait à peine 1150 francs durant la même période – mais en classe économique.
A partir du 17 novembre, Beond proposera également des vols des Maldives vers Munich. D'autres destinations sont prévues en Europe: Vienne, Paris et Milan. La flotte devrait comprendre sept à huit avions. Auparavant, la compagnie aérienne de luxe était connue sous le nom d'Arabesque, comme l'écrit le portail de compagnies aériennes «Aerotelegraph».
Selon le GIEC, il est nécessaire de réduire le nombre de vols en avion afin d'atténuer le changement climatique. Toujours selon les experts climat de l'ONU, la moitié la plus pauvre de la population mondiale est responsable «seulement d'environ 10%» des émissions liées à la consommation, alors qu'environ 50% de ces émissions peuvent être attribuées aux 10% les plus riches, dont l'empreinte carbone est 175 fois plus importante que les 10% les plus pauvres».