Le temps sera pluvieux ce mercredi 23 avril en Suisse romande. Alors pour tenter de réchauffer les cœurs, Blick, avec l'appui de l'ATS, vous a concocté un florilège des infos suisses du jour. On y va:
Berne aide les travailleuses du sexe
Le canton de Berne a décidé d'aider les personnes à quitter le travail du sexe, rapportent mercredi la «Berner Zeitung»/«Der Bund». La direction de la santé, des affaires sociales et de l'intégration a conclu un contrat de prestations de trois ans avec l'Armée du Salut. Cette année, 164'000 francs seront alloués à cet accompagnement, qui comprend des conseils pour la réorientation professionnelle. Les soutiens financiers directs pour les personnes concernées sont financés par l'Armée du Salut.
Trump, un frein à la lutte contre la corruption?
Le procureur général de la Confédération Stefan Blättler critique le manque de coopération des Etats-Unis dans la lutte contre la corruption, écrit mercredi la «Neue Zürcher Zeitung». Le procureur ne dispose actuellement d'aucun interlocuteur à Washington. Les experts craignent de plus en plus que le président américain Donald Trump n'affaiblisse la loi anti-corruption, selon le quotidien. L'Office fédéral de la police et l'Autorité de surveillance des marchés financiers observent également avec attention les développements outre-Atlantique.
Jean Tschopp s’attaque aux dons politiques de l’étranger
Le conseiller national Jean Tschopp (PS/VD) vient de déposer une motion pour durcir la loi et punir plus sévèrement les acteurs politiques suisses qui acceptent intentionnellement de l’argent provenant de l’étranger, selon «24 heures» et la «Tribune de Genève» de mercredi. Le député juge la législation actuelle insuffisante, car elle s'applique à la personne «prise la main dans le sac» et prévoit une sanction maximale de 40'000 francs. Jean Tschopp plaide pour inscrire dans la loi que le fait d’accepter de l’argent de l’étranger entraîne une sanction pénale et punissable et pour des sanctions dissuasives.
Les Suisses, principaux obstacles à l'éolien
Pour le professeur Russell McKenna de l'Ecole polytechnique fédérale de Zurich, les doutes de la population sont le principal obstacle au développement de l'énergie éolienne, affirme-t-il mercredi dans la «Basler Zeitung», la «Berner Zeitung»/«Der Bund» et le «Tages-Anzeiger». L'analyse de 400 études scientifiques montre que les parcs éoliens sont considérés comme une sorte «d'invasion de la patrie». Pour le chercheur, les faits scientifiques doivent être communiqués afin de dissiper les mythes, par exemple sur les ombres portées ou les infrasons.
KKS et Parmelin au FMI
Les ministres de l'Économie et des finances participent dès mercredi et jusqu'à la fin de la semaine aux réunions du Fonds Monétaire International (FMI) et de la Banque mondiale. Celles-ci seront précédées par une rencontre des ministres des Finances et des gouverneurs des banques centrales des Etats membres du G20. La Suisse y défendra notamment la nécessité de renforcer la stabilité du secteur financier à l'échelle mondiale en agissant en particulier sur les banques d'importance systémique. Karin Keller-Sutter et Guy Parmelin profiteront de leur présence à Washington pour mener des échanges bilatéraux avec les Etats-Unis au sujet des droits de douane.