L'Alliance animale suisse a exigé de la ministre de l'environnement Simonetta Sommaruga qu'elle mette immédiatement un terme aux tirs de loups. Tant que les bases légales pour la protection des troupeaux et la fermeture ne seront pas plus clairement définies et vérifiables, les procédures de tirs contre les loups doivent être arrêtées, estime-t-elle.
Ces derniers mois, des autorisations de tir ont été délivrées sur la base «d'informations inexactes, de désinformation et de déclarations de témoins oculaires non confirmées», écrit l'association dans un communiqué jeudi. Il n'est pas acceptable qu'un loup soit autorisé à être tué sur la base de telles informations.
De nombreux loups abattus cet été
En outre, des attaques de loups non confirmées et d'autres incidents ont été attribués à plusieurs reprises à ces animaux, créant ainsi délibérément un climat défavorable au canidé, poursuit l'organisation. Celle-ci condamne fermement une «politique d'information inappropriée».
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Mercredi encore, le garde-chasse grison a tué deux jeunes loups de la meute de Beverin parce que celle-ci se serait approchée de l'être humain. Début août, les gardes-chasse du canton du Valais avaient abattu un loup à Goms parce que plus de dix moutons y avaient été tués jusqu'au 16 juillet sur des alpages en situation de protection ou dans une zone qui ne pouvait raisonnablement pas être protégée.
Le canton du Valais a par ailleurs demandé début août à la Confédération l'autorisation de «réguler» une meute de loups dans le Val d'Hérens, où onze moutons en situation de protection avaient été tués au cours des derniers mois. (ATS)