Axel Lehmann s'exprime à l'AG
«Je suis sincèrement désolé», assure le président de Credit Suisse

Pour la première fois depuis quatre ans, les actionnaires de Credit Suisse se sont réunis en personne au Hallenstadion de Zurich pour l'assemblée générale ce mardi. Les mesures de sécurité ont été renforcées. Axel Lehmann a été réélu de justesse à la présidence.
Publié: 04.04.2023 à 11:22 heures
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Dernière mise à jour: 04.04.2023 à 17:39 heures
Alex Lehmann, président de Credit Suisse, est apparu visiblement ému devant les actionnaires de la banque ce mardi.
Photo: keystone-sda.ch
Blick

Un Axel Lehmann visiblement ému est apparu devant les actionnaires de Credit Suisse. Le président de Credit Suisse, a choisi des mots émouvants dans son discours. «Aujourd'hui, nous avons atteint un point que personne n'attendait, promet-il. C'est un triste jour pour vous et pour nous aussi. Je peux mesurer l'amertume, la colère, le choc de tous ceux qui sont déçus par le développement, qui se sentent dépassés, qui sont touchés.»

Axel Lehmann s'est également excusé devant l'assemblée. «Nous voulions tourner le gouvernail de toutes nos forces vers le mieux, a-t-il assuré. Cela me fait mal et je suis sincèrement désolé. Le temps a joué contre nous et nos plans ont été contrecarrés après cette fatale semaine de mars. Veuillez m'excuser pour le fait que nous n'ayons pas pu arrêter la perte de confiance accumulée au fil des ans et que nous vous ayons tous déçus.»

Plusieurs membres du Conseil ne se présentent pas à la réélection

Richard Meddings, Ana Paula Pessoa, Blythe Masters et Shan Li ne sont pas candidats à la réélection au Conseil d'administration, a annoncé Axel Lehmann. Ce dernier a quant à lui été réélu de justesse à la présidence, obtenant seulement 55,6% des voies.

Beaucoup de critiques ont été émises à l'encontre du Conseil d'administration. Divers conseillers en droit de vote avaient préconisé de ne pas réélire les membres de longue date de celui-ci.

A noter de que nombreux actionnaires ont refusé de voter. Le quorum de présence de plus de 50% n'a pas été atteint, a avancé le président de Credit Suisse. Ce qui signifie que les grands actionnaires en plus entendre parler de la fin de CS et vont probablement s'abstenir d'exercer leurs droits d'actionnaire. C'est un coup dur pour la banque en déclin.

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