«La prochaine étape adaptée est que le Haut-Commissariat suive étroitement la situation au Haut-Karabakh, rencontre les réfugiés, les déplacés et ceux qui sont restés et informe le Conseil», ont insisté la Suisse et plus de 30 autres pays dans une déclaration commune mercredi devant le Conseil des droits de l'homme. Ils enjoignent aussi bien l'Arménie que l'Azerbaïdjan d'autoriser l'agence onusienne à assumer cette tâche.
A lire aussi
«Un accès international au Haut-Karabakh est crucial pour une assistance et un suivi indépendant», ajoutent les dizaines d'Etats. Ces pays souhaitent que Bakou honore les droits de la minorité arménienne et œuvre à des conditions de retour «sûres» et «volontaires» pour ceux qui le souhaitent.
Fuite de 120'000 Arméniens
Presque tous les 120'000 Arméniens de l'ancienne région séparatiste ont fui vers l'Arménie, rendant leur accueil difficile dans les régions proches de la frontière avec l'Azerbaïdjan en raison de cet afflux. Erevan doit poursuivre son assistance humanitaire à cette population, ont également ajouté les dizaines d'Etats.
Fin septembre, l'Azerbaïdjan avait mené une offensive au Haut-Karabakh, poussant les autorités séparatistes à mettre un terme à leur république autoproclamée depuis une trentaine d'années. L'Arménie avait, elle, dénoncé un nettoyage ethnique. Les affrontements ont fait des centaines de victimes au moins. Près de 100 millions de dollars pour aider les réfugiés et les communautés d'accueil ont été demandés par l'ONU.
(ATS)
