«Stop à la vaccination obligatoire, stop à la censure, stop à la manipulation des médias». Le mot d’ordre est lancé depuis plusieurs jours sur les réseaux sociaux et sur un fascicule distribué dans toute la Suisse. La manifestation a lieu cette fois-ci à Winterthour et a été autorisée par les autorités locales.
Les participants se sont rassemblés peu après 13 heures sur la place Neumarkt. Selon les estimations, plus d’un millier de personnes sont sur place à 13h30. Les Freiheitstrychler sont également de la partie avec leurs cloches et leur t-shirt (mais sans Ueli Maurer) et se préparent pour la procession. L’atmosphère est paisible.
Un défilé à travers la ville est prévu, ainsi qu’une scène où se produiront les détracteurs des mesures, comme l’humoriste devenu activiste Andreas Thiel. La météo devrait jouer en faveur des organisateurs. Et il est possible que la marche de jeudi soir à Berne donne un élan supplémentaire au noyau dur de la scène. Y aura-t-il à nouveau des débordements similaires à ceux qui se sont produits jeudi dans la ville fédérale?
La police sera sur place avec un contingent pour éviter cela.
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La police observe ce qui se passe sur internet
Les municipaux de Winterthour sont sur le qui-vive, fort de l’expérience de leurs collègues bernois. «Nous adaptons constamment notre planification opérationnelle. Ce faisant, nous prenons en compte les nouvelles informations et observons également ce qui se passe en dehors de Winterthour et sur le net», nous explique Michael Wirz de la police municipale. L’agent part du principe que la manifestation sera pacifique. Mais il précise également: «Nous sommes organisés de manière à pouvoir réagir avec souplesse à différentes situations et à garantir à tout moment le plus haut niveau de sécurité possible.»
Un complotiste à l’origine du rassemblement
Le rallye est organisé par l’association «Public Eye on Science», dirigée par un certain Urs Hans. Le conseiller cantonal s’est forgé un nom parmi la communauté des complotistes et des opposants aux mesures contre le Covid. Il a été exclu de son groupe parlementaire (les Verts) cet été après avoir propagé des théories complotistes sur le Covid. Urs Hans n’en démord pas, affirmant au journal local «Landbote» que la Confédération «s’en prend maintenant aux enfants». C’est la raison décisive qui l’aurait poussé à organiser cet événement. (gin/daj)