Martin Pfister dirigera le Département de la défense (DDPS). Le centriste voulait ce département, a-t-il dit après son élection mercredi. Il devra rapidement faire ses preuves et remettre sur les rails un dicastère en crise. Les six autres conseillers fédéraux restent dans leur fonction.
Il aura également pour tâche de remettre de l'ordre dans l'entreprise d'armement Ruag. Celle-ci a été une nouvelle fois épinglée par le Contrôle fédéral des finances pour soupçon de fraude, et un manque de pilotage et de gestion.
Statu quo
Les six autres conseillers fédéraux restent dans leur fonction. Le doyen du gouvernement, Guy Parmelin (UDC), reste ministre de l'Economie, de la formation et de la recherche (DEFR). Beat Jans assure la suppléance du département.
Le Tessinois, Ignazio Cassis, continuera à diriger les affaires étrangères, avec la socialiste Elisabeth Baume-Schneider comme suppléante. Le ministre PLR n'a encore jamais dû affronter le peuple en votation populaire.
Deuxième année pour Beat Jans
La présidente de la Confédération, Karin Keller-Sutter (PLR), tiendra les cordons de la bourse. Comme précédemment, la suppléance du Département fédéral des finances est assumée par Albert Rösti (UDC). Celui-ci garde les dossiers de l'énergie, de l'environnement et des transports (DETEC), avec le nouvel élu comme ailier.
La Jurassienne, Elisabeth Baume-Schneider, continuera à diriger le Département fédéral de l'intérieur (DFI). Elle sera secondée par Ignazio Cassis. Et Beat Jans entame sa deuxième année à la tête du Département fédéral de justice et police (DFJP). Son suppléant est le ministre vaudois.