Après les annonces du Conseil fédéral de mercredi après-midi, une partie de la population s’échauffe. Le conseiller fédéral en charge de la santé Alain Berset a en effet expliqué que le certificat Covid serait obligatoire dans les lieux clos dès lundi et que des amendes pourraient être appliquées aux récalcitrants.
Mercredi soir, des manifestants ont commencé à se réunir spontanément à la gare de Berne dès 19h00 et ont fait grossir leur cortège pour se faire entendre à 21h00 devant le Palais fédéral. Un dispositif policier a été mis sur place.
Selon le «Berner Zeitung», au moins 2'000 manifestants étaient présents.
«Liberté!»
Le rassemblement a été convoqué par plusieurs organisations qui s'opposent depuis longtemps aux mesures anti-coronavirus prises par les autorités. Dans la foule, les manifestant scandaient «Liberté!».
En tête du cortège figuraient une centaine de personnes portant des t-shirts violets de l'organisation Mass-voll, puis des sonneurs de cloches.
Rassemblement spontané
La manifestation a démarré sur la place de la gare, avec un cortège prévu au centre-ville jusque sur la Place fédérale en soirée. Or la police avait bouclé celle-ci dans l'après-midi déjà.
Comme il s'agissait d'un rassemblement spontané en réaction aux décisions du Conseil fédéral contre la pandémie, les organisateurs n'ont pas eu à obtenir d'autorisation, selon la législation de la ville de Berne. Mais les autorités municipales ont explicitement déconseillé de participer à la manifestation.
Risque-t-elle de dégénérer?
Des appels à une contre-manifestation circulaient, a souligné la ville, craignant une possible confrontation. La ville de Berne a chargé la police cantonale de prendre les mesures nécessaires pour assurer la sécurité.
Des provocations ont été échangées entre les manifestants et des tiers, a précisé la police bernoise sur Twitter.
(ATS/cua)