Ces personnes vivent sous le revenu minimum vital, auraient droit à des prestations sociales, pourtant elles n'en voient pas la couleur. 30% des Suisses considérés comme étant en situation de pauvreté sont concernés, selon une analyse de la SRF, reprise ce mercredi 28 août par la RTS.
Alors que cela peut engendrer de la malnutrition ou une hésitation à se faire soigner, plusieurs raisons ressortent: mécompréhension du système, obstacles administratifs… ou encore la stigmatisation et la peur qu'une situation irrégulière soit découverte.
L'État économise sur le dos des pauvres
Conséquence de ces aides non distribuées? L'État et les contribuables font des économies importantes. Le média de service public avance que si les aides — prestations complémentaires AVS/AI, avances sur pensions alimentaires et aides sociales — étaient distribuées à tous les éligibles, cela engendrerait un surcoût d'1,2 milliard de francs par année par rapport à la situation actuelle.
La Confédération peut informer la population, mais entrer en contact avec les personnes qui ne perçoivent pas les aides malgré leur situation de précarité relève de la compétence des cantons. Pour ce qui est des prestations complémentaires (PC), une initiative lancée par le Jura est à l'étude, qui pourrait aller jusqu'à un versement d'office des PC.