Depuis le début de la pandémie du Covid, le télétravail et le travail à temps partiel se sont davantage établis dans toute la Suisse. La demande de l'abonnement général (AG) pour les transports publics a considérablement baissé. En 2019, un demi-million d'AG ont été vendus, contre 430'000 l'année dernière.
Sur le sujet
Des nouveaux modèles tarifaires sont donc plus que nécessaires! Les transports publics suisses ont déjà proposé des alternatives. Certaines entreprises vont introduire des nouvelles offres à partir du changement d'horaire à la mi-décembre 2023. D'autres sont encore en phase de tests, comme le rapporte «SRF news». Blick vous présente les trois nouvelles alternatives qui pourraient remplacer votre AG:
Le crédit transports publics
Cette alternative permet l'achat au préalable d'un certain crédit à prix réduit. On peut alors acheter des billets personnels et des cartes journalières pendant un an. On peut par exemple obtenir 3000 francs de crédit au prix de 2100 francs, ou 2000 pour 1500 francs, ou 1000 pour 800 francs. Ce système pourrait être disponible dans toute la Suisse. Un test effectué dans le canton de Zoug s'est révélé positif.
Abonnement «FlexiAbo»
Le «FlexiAbo» est introduit sous forme d'abonnement pour un nombre limité de jours d'utilisation. Le jour de voyage peut être activé et modifié ou annulé de manière flexible. Cinq cantons dont Fribourg, Vaud et Neuchâtel introduiront le «FlexiAbo» avec le changement d'horaire. Zurich et l'Engadine testent encore actuellement la solution.
Le plafonnement des prix
Ce modèle prévoit que les frais de déplacement soient plafonnés à un certain montant. Une fois ce plafond atteint, tous les autres trajets sont gratuits. Le montant du plafond varie, mais il est toujours plus élevé que le prix de l'abonnement correspondant. En revanche, le plafonnement des prix offre plus de flexibilité. Ce système est déjà utilisé en Argovie et à Soleure, ainsi que sur certaines lignes dans les cantons d'Uri et de Vaud.
La protection des consommateurs critique
La Fondation pour la protection des consommateurs salue en principe les abonnements plus flexibles et moins chers. Elle critique toutefois le fait que tous les nouveaux modèles fonctionnent uniquement en ligne. Les personnes moins familiarisées avec le numérique ne pourront peut-être pas profiter des nouvelles offres. De plus, il n'est plus possible de voyager anonymement en train, ce qui soulève des questions en matière de protection des données.
