A partir du 1er juillet
Un suicide ne sera plus un «accident de personne» pour les transports publics

La branche des transports publics ne désignera plus les suicides comme un «accident de personne», mais parlera à l'avenir d'un «événement lié à une cause externe».
Publié: 15.05.2024 à 10:36 heures
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Dernière mise à jour: 15.05.2024 à 10:55 heures
La branche des transports publics ne désignera plus les suicides comme un «accident de personne», mais parlera à l'avenir d'un «événement lié à une cause externe».

Les transports publics ont décidé que les suicides ne seront plus considérés comme un «accident de personne», mais ils parleront à l'avenir d'un «événement lié à une cause externe».

Cette expression neutre doit contribuer à éviter le plus possible «l'effet de mimétisme» pour les suicides, indiquent les CFF sur leur site internet. L'ancienne régie fédérale précise que les accidents de personne ne représentent «qu'une minorité des événements».

A partir du 1er juillet, le motif «Accident de personne» sera mentionné uniquement dans les annonces vocales diffusées à bord du train directement concerné et n’apparaîtra plus sur les panneaux d’affichage ni dans les annonces vocales dans les gares, précisent les CFF.

Présence d'animaux et personnes près des voies

«Jusqu’à présent, la communication avait lieu oralement et par écrit à bord du train concerné et des trains suivants affectés par l’accident, ainsi que dans les gares directement touchées.» Le terme «événement lié à une cause externe» sera désormais aussi utilisé pour des perturbations, comme la présence de personnes ou d’animaux aux abords des voies, les collisions avec des animaux ou les interventions de la police.

Avec cette nouvelle règle, la branche des transports publics entend «apporter une information transparente aux clientes et clients sur les perturbations d’exploitation». L'introduction de ce nouveau terme a été révélée mercredi par les journaux du groupe alémanique CH-Media.

En cas d'anxiété, ne vous isolez pas

Si vos ruminations ou votre angoisse impactent votre qualité de vie, n’hésitez jamais à demander de l’aide. Vous n’êtes pas seul, de nombreuses personnes traversent la même situation que vous, et des ressources existent pour trouver du soutien. Vous pouvez notamment faire appel au service 24h sur 24 de la Main tendue (143), dédiée à l’aide aux personnes en détresse. Les plateformes Pro Juventute (147) ou On t’écoute proposent des conseils et du soutien aux jeunes ou aux parents. Si vous broyez du noir ou si une personne de votre entourage présente des signes d'alarme, vous pouvez vous tourner vers l'association Stop-Suicide, active dans tous les cantons romands. 

D’autres dispositifs cantonaux sont également disponibles, comme le réseau fribourgeois de santé mentale, le réseau d’entraide Valais ou encore le centre neuchâtelois de psychiatrie. En cas d'urgence médicale, contactez le 144, ou la police au 117.

Si vos ruminations ou votre angoisse impactent votre qualité de vie, n’hésitez jamais à demander de l’aide. Vous n’êtes pas seul, de nombreuses personnes traversent la même situation que vous, et des ressources existent pour trouver du soutien. Vous pouvez notamment faire appel au service 24h sur 24 de la Main tendue (143), dédiée à l’aide aux personnes en détresse. Les plateformes Pro Juventute (147) ou On t’écoute proposent des conseils et du soutien aux jeunes ou aux parents. Si vous broyez du noir ou si une personne de votre entourage présente des signes d'alarme, vous pouvez vous tourner vers l'association Stop-Suicide, active dans tous les cantons romands. 

D’autres dispositifs cantonaux sont également disponibles, comme le réseau fribourgeois de santé mentale, le réseau d’entraide Valais ou encore le centre neuchâtelois de psychiatrie. En cas d'urgence médicale, contactez le 144, ou la police au 117.

(ATS)

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