Alors que Karin Keller-Sutter, présidente de la Confédération avait été séduite par le discours de J.D. Vance, vice-président des Etats-Unis, à la Conférence de Sécurité à Munich et avait salué «l'initiative des Etats-Unis de faire avancer le processus» de paix en Ukraine, Ignazio Cassis lui emboîte le pas. Le Département fédéral des Affaires étrangères (DFAE) affirme être «favorable à toute initiative menant à une paix juste et durable», rapporte le «Tages-Anzeiger», samedi 15 février.
Le DFAE souligne que «la nouvelle dynamique initiée par les Etats-Unis est en principe à saluer», tout en insistant sur un point essentiel: l’Ukraine doit être impliquée dès le début des négociations.
A contre-courant de l'Europe
Cette approche suisse tranche avec la réaction de l'Union européenne face au plan de paix proposé par Donald Trump pour l’Ukraine. Une réunion des «principaux pays européens» est prévue ce lundi 17 février à Paris afin de discuter, entre autres, de cette initiative américaine. Washington est critiqué pour avoir entamé des discussions avec Vladimir Poutine sans y associer, dès le départ, ni l’Ukraine ni l’Europe.