1,3 milliard d'avoirs bloqués!
Un oligarque russe dans le viseur de Berne

Quatre personnes liées à l'oligarque russe Suleyman Kerimov font actuellement l'objet d'une enquête du Ministère public de la Confédération. A ce titre, 1,3 milliards appartenant ont été gelés par le Seco.
Publié: 14.08.2024 à 15:51 heures
|
Dernière mise à jour: 14.08.2024 à 15:54 heures
Suleyman Kerimov, ici lors d'un match de football à Moscou. L'homme avait été arrêté à Nice (F) en 2017 pour notamment une suspicion d'évasion fiscale, suscitant la protestation de la Russie.
Photo: YURI KOCHETKOV
sda-logo.jpeg
ATS Agence télégraphique suisse

Le Ministère public de la Confédération enquête contre quatre personnes liées à l'oligarque russe Suleyman Kerimov. Dans ce cadre, le Seco a bloqué de manière superprovisionnelle 1,3 milliard, a-t-il indiqué revenant sur des informations du quotidien Le Temps.

Comme le Secrétariat d'Etat à l'économie (Seco) l'indique mercredi sur son site internet régulièrement mis à jour, la valeur des avoirs gelés en Suisse à la suite des sanctions édictées à l'encontre de la Russie se montait, au 13 août, à 7,1 milliards de francs. S'y ajoutent 17 biens immobiliers, des voitures de sport et de luxe, des œuvres d'art, du mobilier et des instruments appartenant à des personnes physiques, entreprises ou entités frappées par les sanctions.

Procédure ouverte en novembre 2023

Lorsque l'importance particulière de l'infraction le justifie, le Seco peut demander le soutien du Ministère public de la Confédération (MPC). Dans le cas présent, le Seco a demandé au MPC l'ouverture d'une procédure d'investigation après des recherches préliminaires vastes, a indiqué ce dernier à Keystone-ATS, revenant sur les informations du Temps.

Suite à un examen approfondi, le MPC a considéré que les faits qui lui ont été dénoncés relevaient de sa compétence et a ouvert la procédure pénale en question en novembre 2023, précise-t-il. L'enquête est dirigée à l'heure actuelle contre quatre personnes physiques et contre inconnu pour soupçon d'infraction à la loi sur les embargos, en relation avec la situation existant en Ukraine et pour suspicion de blanchiment d'argent, écrit-il.

Vous avez trouvé une erreur? Signalez-la