Avec des étapes dans l'agglomération zurichoise, un détour par le Tessin et le feu d'artifice final en Suisse romande, le parcours traverse les trois grandes régions linguistiques du pays,
Pour la deuxième fois de son histoire l'épreuve helvétique débutera à l'étranger, après le coup d'envoi dans la petite ville allemande de Rust en 2001. Le départ est donné dimanche à Vaduz, et comme presque toujours dans ce millénaire, par un contre-la-montre individuel.
Sur le Tour de Suisse
Après le galop d'essai au Liechtenstein, les arrivées à Regensdorf (ZH) et Rüschlikon (ZH) offriront deux chances aux sprinteurs ou aux chasseurs de classiques, avant la première des quatre arrivées consécutives en montagne, mercredi. Le contre-la-montre final de 15,7 km entre Aigle et Villars-sur-Ollon permettra aux favoris du classement général de se départager.
Compte tenu du parcours montagneux, il va de soi que le lauréat de ce Tour de Suisse sera un grimpeur. Le peloton devra en effet surmonter près de 19'000 mètres de dénivelé. Le Danois Mathias Skjelmose est candidat à sa propre succession mais devra se méfier d'Egan Bernal, vainqueur du Tour de Suisse puis du Tour de France en 2019, de João Almeida ou des Espagnols Pello Bilbao et Enric Mas.
Malgré leur présence en nombre, il paraît difficile d'imaginer l'un des 24 coureurs suisses se hisser en tête du général. En revanche, plusieurs coureurs ont les qualités requises pour briller lors de certaines journées, à l'image de Marc Hirschi et Mauro Schmid.
Avec Stefan Küng et Stefan Bissegger, c'est bien un Suisse qui pourrait s'emparer du premier maillot de leader. Les deux Thurgoviens feront partie du cercle très fermé des favoris lors du contre-la-montre initial.