Après le chaos qui a entouré l'entrée de Novak Djokovic en Australie, il semblait que le numéro un mondial, non vacciné, allait manquer le deuxième tournoi du Grand Chelem de cette année: après l'Open d'Australie, il ne pourrait peut-être pas participer à Roland Garros. Sans certificat de vaccination, pas de tournoi, précisait la ministre française des Sports Roxana Maracineanu pas plus tard qu'il y a une semaine.
Or, comme l'a écrit la «Gazzetta dello Sport», la France a assoupli ses règles d'entrée, permettant aux personnes convalescentes de bénéficier d'un carnet de vaccination. Seule condition: il faut que le test positif ne remonte pas à plus de six mois. Pour Novak Djokovic, cela signifie qu'il pourra jouer à Roland-Garros (du 22 mai au 5 juin), puisqu'il pourra présenter son test positif du 16 décembre.
En ce qui concerne les autres tournois de Grand Chelem, l'incertitude plane toujours: Novak Djokovic ne devrait en théorie pas être inquiété pour Wimbledon, puisqu'il peut entrer sur territoire britannique sans présenter de certificat, après observation d'une quarantaine de dix jours. Les organisateurs du tournoi ne lui ont toutefois pas encore garanti une place au tableau de départ. Il semble pour l'heure improbable qu'il puisse disputer l'US Open, puisque les États-Unis ont des conditions d'entrée plus strictes. Les règles pourraient toutefois changer d'ici le début du tournoi le 29 août.
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Après le saga australienne, Novak Djokovic pourrait ne plus jouer à Melbourne avant un moment: il est soumis à une interdiction d'entrée de trois ans à la suite de l'annulation de son visa, comme l'a confirmé la ministre de l'Intérieur Karen Andrews. Il existe toutefois une porte dérobée: il pourrait être autorisé à se rendre en Australie dans le cas où sa présence serait «dans l'intérêt du pays». Craig Tiley, le patron du tournoi, a déclaré dans une interview à ABC qu'il comptait sur Djokovic pour 2023: «Il est le numéro un mondial, après tout, et il aime vraiment l'Open d'Australie».
(Adaptation par Jocelyn Daloz)