Le Majorquin s'est qualifié après avoir livré un combat magnifique face à Félix Auger-Aliassime dans un duel presque fratricide si l'on sait que son oncle Toni est l'un des mentors du Canadien.
Pour la troisième fois seulement, il a joué un cinquième set sur la terre battue de la Porte d'Auteuil pour s'imposer 3-6 6-3 6-2 3-6 6-3 après 4h21 de match.
Nadal pas favori
Novak Djokovic, qui n'a pas égaré le moindre set en quatre rencontres, aura, bien sûr, l'avantage de la fraîcheur face à Rafael Nadal. Mais l'homme aux 21 titres du Grand Chelem est toujours capable, à bientôt 36 ans, de rendre l'impossible possible.
Venu à Paris avec une préparation très réduite en raison d'une fracture aux côtes et de sa blessure chronique au pied, Rafael Nadal ne partira pas favori face à un no 1 mondial au sommet de son art. L'enterrer serait une tragique erreur. «Mais il est vrai que je n'aborde pas ce quart de finale comme j'aurais aimé l'aborder», avoue toutefois Rafael Nadal.
La relève est assurée
Ce huitième de finale contre Félix Auger-Aliassime a souligné une fois encore les formidables qualités de battant du gaucher. Avec son service et son coup droit, le Canadien n'a cessé de martyriser son adversaire.
Comme face à Daniil Medvedev en janvier dernier où il avait été à un point de la victoire, le Canadien a confirmé les propos élogieux de Roger Federer - tenu avec l'avènement de Carlos Alcaraz - qui le considère comme le plus beau fleuron de la nouvelle génération. À 21 ans, il a confirmé face à Rafael Nadal que l'avenir lui appartenait bien.
(ATS)