Le choc des titans est prévu ce vendredi à la Porte d'Auteuil: le maître des lieux Rafael Nadal défie le No 1 mondial Novak Djokovic pour le 58e duel entre les deux hommes.
La logique des choses – et des statistiques – pointe vers une égalisation dans l'historique des rencontres entre l'Espagnol et le Serbe. Pour l'instant, Djokovic mène 29 victoires à 28, mais il aura en face de lui un «taureau de Manacor» presque imbattable sur le sable parisien: 13 trophées et 105 victoires pour deux défaites...
Il s'agira du neuvième duel à Roland-Garros. Le dernier avait tourné à la démonstration de Nadal: 6-0 6-2 7-5 lors de la dernière finale en 2020. «Ce vendredi, c'est différent: c'est une demi-finale», a coupé l'Espagnol en conférence de presse. Avant d'insister sur la difficulté de «l'immense défi» qu'il attend dans la conquête d'une 14e Coupe des Mousquetaires, que ce soit contre «l'un des meilleurs joueurs de l'histoire» cet après-midi ou dans une éventuelle finale contre Tsitsipas ou Zverev.
«L'atmosphère est différente contre Nadal»
Les hommages d'avant-match ont logiquement eu lieu dans l'autre sens également. «Affronter Rafa à Roland-Garros est le plus gros challenge de l'histoire du sport», a déclaré Novak Djokovic. Le Serbe est le seul, avec le Suédois Robin Söderling (2015), à avoir réalisé l'exploit de battre Nadal à la Porte d'Auteuil.
Mais Djokovic est allé plus loin dans ses déclarations. Affronter Nadal est toujours historique, selon lui. «L'atmosphère est différente lorsque c'est lui en face.» Et Federer? «Les deux m'ont permis de devenir un meilleur joueur. Mais la plus grosse rivalité, c'est contre Nadal.»
Voilà qui lance parfaitement cette «demi-finale des géants». Les deux joueurs ont évoqué leur grande confiance en eux-mêmes après leurs succès respectifs contre Diego Schwartzmann pour l'Espagnol et Matteo Berrettini pour le Serbe. Seul le «Djoker» s'est osé à une déclaration d'intention: «Oui, je crois que je peux le battre.»