«Je vous prie de patienter, dans les prochains sept à dix jours je vais m'adresser aux médias plus en détail et avec, pour ainsi dire, ma version de l'histoire et de tout ce qui s'est passé en Australie», a déclaré Novak Djokovic aux journalistes venus au siège de la présidence serbe pour sa première apparition publique depuis son retour en Serbie.
Lors d'une brève conversation devant les médias avec le président serbe, Aleksandar Vucic, il n'a pas donné d'autres détails sur ses intentions. L'athlète a surtout tenu à remercier le chef de l'État et ses supporters pour le soutien reçu pendant sa bataille judiciaire pour tenter de rester en Australie et disputer un tournoi qu'il avait déjà remporté neuf fois.
Le «risque sanitaire» de Djokovic
Après avoir dans un premier temps obtenu une dérogation pour se rendre en Australie, grâce aux tests certifiant qu'il avait contracté le Covid-19 un mois avant le tournoi, le Serbe a finalement été expulsé après dix jours de feuilleton judiciaire par le gouvernement australien, juste avant le début du tournoi.
Le gouvernement australien, qui avait édicté des règles d'une grande dureté depuis le début de la pandémie, a justifié sa décision par le «risque sanitaire» que pouvait représenter le joueur de 34 ans, non vacciné contre le Covid-19.
Le Parquet serbe a annoncé mercredi que les résultats des tests PCR présentés par Novak Djokovic afin d'obtenir une dérogation étaient «valides». Certains médias en ont contesté l'authenticité.
L'Open d'Australie, où il ambitionnait de remporter un nouveau titre, a été remporté par l'Espagnol Rafael Nadal, qui s'est emparé du record de titres en Grand Chelem en décrochant son 21e titre majeur, devant Djokovic et Roger Federer, qui en ont comptent vingt chacun.
Depuis son retour en Serbie le 17 janvier, Djokovic a fait preuve d'une grande discrétion, n'apparaissant que quelques fois en public, notamment au Monténégro, sans faire de déclarations.
(AFP)