«La Suisse est une excellente équipe qui sait comment manoeuvrer face à nous, souligne Luis Enrique. Je sais aussi qu'elle n'a pas vraiment eu de réussite jeudi dernier à Prague et dimanche à Lisbonne.» Pour Sergio Busquets, acteur du match historique du 16 juin 2010 à Durban qui avait la Suisse battre pour la seule fois de son histoire l'Espagne, la formation helvétique a toujours offert une réplique de qualité. «Nous avons affronté la Suisse à trois reprises depuis 2020. A chaque fois, cette équipe nous a posés bien des problèmes», glisse le joueur du FC Barcelone.
Luis Enrique: «Nous devons absolument gagner jeudi»
Dans cette conférence de presse d'avant-match menée en espagnol avec une traduction proposée uniquement en allemand, un détail qui traduit pleinement la réalité du football suisse, Luis Enrique a souligné l'importance de ce match de Genève. «Nos deux résultats contre le Portugal et la République tchèque, deux partages des points, n'ont pas répondu à nos attentes, avoue le sélectionneur. Nous devons absolument gagner jeudi pour nous replacer dans la course pour le Final Four.»
Il tentera de le faire avec le joyau Gavi, bien sûr, et peut-être avec Ansu Fati. De retour sur les terrains depuis un mois après une blessure au tendon contractée en janvier, l'attaquant du FC Barcelone est à la disposition de Luis Enrique. «Mais il manque encore de rythme. Je ne veux pas brûler les étapes avec lui, précise son entraîneur. Rien ne s'oppose toutefois qu'il entre en cours de match.»
(ATS)