Au cours du dernier hiver de la Coupe du monde, 35 stars du ski se sont gravement blessées. C'est notamment le cas de Broderick Thompson: le spécialiste canadien de la vitesse a eu grave accident fin novembre, lors de l'entraînement de descente à Beaver Creek (Etats-Unis). «La chute de Broderick fait partie des pires que j'ai jamais vues!», déclarait alors l'entraîneur en chef autrichien Marko Pfeifer, témoin de la terrible scène. Le diagnostic qui s'en est suivi s'est avéré aussi brutal que la chute en elle-même: plusieurs vertèbres, plusieurs côtes les deux omoplates fracturées.
Thompson remercie... son casque
Six mois plus tard, Broderick Thompson sort du bois pour la première fois. Dans un post Instagram publié dimanche, le Canadien donne de ses nouvelles, tout en revenant sur sa terrible chute. Le skieur canadien remercie non seulement «mon casque qui m'a sauvé la vie», mais il exprime également sa reconnaissance «envers tout et tous ceux qui m'ont permis d'être ici et qui continuent à m'aider à le faire».
Outre les fractures, Thompson a également subi un grave traumatisme crânien. Sa perspective et ses émotions en ont été modifiées. Dès lors, il s'estime chanceux de «guérir ainsi».
Des photos pour illustrer son parcours du combattant
Le skieur ne se rappelle pas des premières semaines qui ont suivi l'accident. Il a seulement entendu dire qu'elles avaient été «un défi non seulement pour moi, mais aussi pour les gens dans ma vie». Pour illustrer ce qu'a été son parcours jusqu'à présent, Thompson partage une série de photos. L'une d'elles, prise peu après l'accident, montre le Canadien allongé avec une minerve. Sur un autre cliché pris fin janvier, on le voit en train de quitter le centre de rééducation.
«Je vais continuer sur cette voie», promet Thompson, qui compte accorder à son corps et surtout à son cerveau, l'attention et le temps nécessaires à la guérison. Il ne fait d'ailleurs aucune mention d'un quelconque retour. Car son combat n'est pas là, comme l'illustre parfaitement la conclusion de son post: «Même s'il n'est pas toujours facile de trouver le sourire, s'y ouvrir peut rendre meilleure une période difficile.»