Depuis la mi-mars, la saison 2023/2024 de la Coupe du monde de ski est terminée. Bien que la FIS n'ait pas encore publié le calendrier des courses pour la prochaine édition, on peut s'attendre à ce que les stars du ski débutent comme d'habitude la compétition fin octobre à Sölden. Ou pas?
La fédération norvégienne de ski «Skiforbundet» a développé, en collaboration avec la société d'audit KPMG et sous le slogan «Change the Course», un concept visant à rendre la Coupe du monde de ski plus durable et à ainsi assurer l'avenir de ce sport. Le calendrier des courses serait modifié de fond en comble.
Début de saison aux États-Unis
Les Norvégiens souhaitent diviser la saison en quatre blocs distincts selon les zones géographiques. Comme les athlètes se préparent traditionnellement en Amérique du Sud en automne, le début de la Coupe du monde aurait lieu fin novembre aux États-Unis. Cela permettrait de combiner les camps d'entraînement outre-mer avec les courses locales et ainsi d'éviter un nouveau voyage ultérieur outre-Atlantique. Ce qui permettrait de réduire considérablement les émissions dues aux voyages.
Viennent ensuite les courses en Europe, qui sont, elles aussi, divisées en blocs géographiques distincts, en tenant compte avant tout des conditions d'enneigement dans les différentes régions. Par exemple, à la mi-mars, les courses se déroulent en Scandinavie, car les conditions d'enneigement naturel y sont normalement encore bonnes.
Hommes
Les hommes commencent la saison fin novembre aux États-Unis. Ensuite, ils se rendront en Europe pour y suivre le Tour des Alpes occidentales (jusqu'à Noël), le Classics Tour (du Nouvel An à fin janvier) et le Tour des Alpes du Sud (fin janvier). Ensuite, début février, les championnats du monde de ski auront lieu à Saalbach (Autriche). À la mi-mars, les skieurs se rendront d'abord en Scandinavie, avant que la finale de la saison ne se déroule début avril dans un lieu qui n'a pas encore été déterminé.
Femmes
Les femmes commencent également la saison fin novembre aux États-Unis. Ensuite, elles se rendront également en Europe, mais les tournées se dérouleront dans un ordre différent de celui des hommes. Pour les femmes, il y a d'abord le Tour des Alpes orientales (jusqu'à Noël), puis le Classics Tour (du Nouvel An à fin janvier) et le Tour des Alpes occidentales (fin janvier). Ensuite, début février, les femmes participeront aux Championnats du monde de ski à Saalbach (Autriche). À la mi-mars, les skieuses se rendront aussi en Scandinavie, avant que la finale de la saison ne se déroule début avril dans un lieu qui n'a pas encore été déterminé.
Hommes
Les hommes commencent la saison fin novembre aux États-Unis. Ensuite, ils se rendront en Europe pour y suivre le Tour des Alpes occidentales (jusqu'à Noël), le Classics Tour (du Nouvel An à fin janvier) et le Tour des Alpes du Sud (fin janvier). Ensuite, début février, les championnats du monde de ski auront lieu à Saalbach (Autriche). À la mi-mars, les skieurs se rendront d'abord en Scandinavie, avant que la finale de la saison ne se déroule début avril dans un lieu qui n'a pas encore été déterminé.
Femmes
Les femmes commencent également la saison fin novembre aux États-Unis. Ensuite, elles se rendront également en Europe, mais les tournées se dérouleront dans un ordre différent de celui des hommes. Pour les femmes, il y a d'abord le Tour des Alpes orientales (jusqu'à Noël), puis le Classics Tour (du Nouvel An à fin janvier) et le Tour des Alpes occidentales (fin janvier). Ensuite, début février, les femmes participeront aux Championnats du monde de ski à Saalbach (Autriche). À la mi-mars, les skieuses se rendront aussi en Scandinavie, avant que la finale de la saison ne se déroule début avril dans un lieu qui n'a pas encore été déterminé.
En revanche, la fédération norvégienne ne précise pas le lieu où se dérouleraient les finales. Celles-ci devraient avoir lieu début avril 2025 dans des «régions présentant des conditions appropriées». La destination devant changer chaque année.
Les émissions doivent être réduites
Lors de la planification des courses, les conditions géographiques des différents lieux ont été prises en compte. Selon la fédération norvégienne, le calendrier proposé est conçu de manière à ce que les conditions météorologiques et les conditions d'enneigement naturel soient les plus favorables possibles sur les sites prévus.
«Cela permettrait de réduire les émissions en diminuant le besoin de neige artificielle. Les organisateurs pourraient éviter les dates lors desquelles les conditions sont mauvaises et organiser des compétitions lorsque l'enneigement est plus fiable», peut-on lire dans le concept. Ainsi, les annulations dues à de mauvaises conditions d'enneigement pourraient à l'avenir appartenir au passé, ce qui augmenterait l'intérêt pour le ski alpin.
La durabilité au centre des préoccupations
Les blocs de courses géographiques devraient également permettre de réduire le besoin de voyages en avion et d'encourager l'utilisation de moyens de transport plus durables. «Avec ce calendrier, les équipes pourraient se rendre dans une région et y rester plusieurs semaines, en utilisant la voiture, le bus ou le train plutôt que l'avion», peut-on aussi lire dans le concept.
Le modèle présenté par la Norvège vise avant tout à réduire les émissions afin de permettre la tenue de compétitions de ski dans les décennies à venir. Selon les calculs, celles-ci devraient pouvoir être réduites de 14% chez les femmes et même de 29% chez les hommes dans l'équipe norvégienne.