«Worldcup Rebels» – c'est ainsi que l'entreprise de ski Head appelle les athlètes qui dévalent les pistes de la Coupe du monde avec leurs skis. Pour les trois prochaines années, le Suisse Franjo von Allmen en fera également partie.
«Ma devise est: never change a running system!», s'exclame le jeune skieur. En français: ne jamais changer un système qui fonctionne. «Il y avait certes d'autres offres, mais ce n'était pas un sujet pour moi», explique-t-il à Blick à propos de la prolongation à long terme de son contrat avec Head.
Chez l'équipementier aussi, on est très heureux que le Bernois de 22 ans reste. Le directeur sportif Rainer Salzgeber félicite son protégé pour sa «performance exceptionnelle» de l'hiver dernier, en particulier le fait qu'il ait pu décrocher un premier podium dès sa douzième course de Coupe du monde. On n'attend certes pas de lui une série de victoires, mais on sait aussi quel est son potentiel: «Cela nous fait énormément plaisir», déclare Rainer Salzgeber dans le communiqué de presse.
Encore plus rapide?
La prolongation de contrat de Franjo von Allmen sera renforcée par l'arrivée d'un nouveau serviceman. Sepp Kuppelwieser, qui a préparé les skis de Beat Feuz pendant des années et qui était responsable des Autrichiens Stefan Babinsky et Lukas Feuerstein la saison dernière, s'occupera désormais des paires de Franjo von Allmen. «C'est la cerise sur le gâteau.» Sepp Kuppelwieser a déjà remplacé une fois le serviceman de von Allmen la saison dernière et y a fait un «super travail». «Et les succès de Beat montrent qu'il est un homme de premier plan. Sepp a une nature très calme, c'est important pour moi», lâche le jeune Bernois.
Franjo von Allmen a délibérément opté pour un contrat de trois ans, bien qu'une durée de deux ans soit courante dans le cirque du ski. «Je veux construire quelque chose de cool et de durable.»
Le douloureux sujet du bâton cassé
Malgré beaucoup de points positifs, la saison de von Allmen s'est terminée sur une note de frustration lors du dernier super-G de la saison à Saalbach (AUT), à la suite d'un bâton cassé: «La même mésaventure m'était déjà arrivée en décembre à Val Gardena. Je vais donc devoir échanger quelques mots sérieux avec mon fournisseur de bâtons», annonce-t-il après sa 16e place lors des finales de la Coupe du monde.
Ses bâtons ne sont pas fournis par Head, mais par l'équipementier sportif allemand Leki. Un changement n'est cependant pas à l'ordre du jour chez eux non plus. «Je leur ai parlé au téléphone. De telles erreurs ne devraient pas se produire, mais elles peuvent tout de même arriver. Mais en principe, je suis très satisfait de Leki.» C'est pourquoi il n'envisage pas non plus de changer les bâtons et – selon sa devise – de ne pas modifier le système qui fonctionne.