«C'est des conneries!»
Kristoffersen s'en prend à la FIS après l'interruption du slalom de Bansko

Le slalom de Bansko a certes été lancé, mais après 31 coureurs, il était clair que la sécurité n'était plus assurée à cause du vent et de la pluie. La course a donc été interrompue. De quoi provoquer l'énervement d'Henrik Kristoffersen.
Publié: 11.02.2024 à 15:20 heures
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Dernière mise à jour: 11.02.2024 à 15:23 heures
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Daniel Yule se fraie un chemin à travers la pluie de Bansko, en vain.
Photo: keystone-sda.ch

Pas de chance pour les slalomeurs prenant part à la course de Bansko en Bulgarie, les mauvaises conditions météorologiques, la pluie et le vent ont fait leur apparition, et une piste compliquée ont rendu l'épreuve irréalisable. «On voit un peu les trois ou quatre premières portes, après ça devient difficile avec les lunettes embuées», explique Loïc Meillard dans une interview à la SRF.

Après 31 coureurs, la course est interrompue pendant environ une demi-heure. Puis le jury prend sa décision: la sécurité n'est plus assurée avec le redoublement de pluie et de vent. La course est arrêtée.

Kristoffersen est vraiment en colère

Clément Noël est en tête à ce moment-là. Mais derrière son meilleur temps se cache un gros point d'interrogation. Après environ neuf secondes de course, il semble qu'il ait enfourché - les images télévisées ne le montrent pas clairement. Le Français se montre lui-même incertain dans une interview à l'ORF: «Je ne sais pas si j'ai enfilé. Mais je ne pense pas».

En fin de compte, cette interrogation a perdu toute son importance avec l'interruption. C'est plutôt Henrik Kristoffersen, et sa colère, qui ont pris toute la place. Et le Norvégien a bien fait savoir au chef de course de la FIS, Markus Waldner, ce qu'il pensait. «C'est des conneries!», lui dit-il. «J'ai déjà skié dans des conditions dix fois plus mauvaises.» D'autres athlètes auraient également confirmé que les conditions n'étaient pas si catastrophiques.

Le chef de course de la FIS répond aux accusations auprès de la SRF. Il cite les lunettes embuées comme le point décisif de l'interruption. Les athlètes lui auraient signalé ce problème. «Et maintenant, les Norvégiens viennent me dire qu'ils voient tous bien et me demandent pourquoi j'ai annulé la course», explique l'Autrichien. De plus, selon les prévisions, les conditions seraient devenues encore plus extrêmes pour la deuxième manche. La sécurité n'aurait tout simplement plus été garantie. «C'est dangereux quand on ne voit rien. Ensuite, tu chutes et tu te blesses. Personne ne veut ça.»

«Je suis surtout triste»

«Je suis surtout triste que nous perdions un slalom», dit de son côté Daniel Yule à la SRF. Mais le ski est un sport de plein air et l'annulation due aux conditions météorologiques est une malchance. C'est pourquoi Yule prend la chose avec plus de recul: «J'essaie de ne pas perdre trop d'énergie à ce sujet et je me concentre sur la prochaine course».

Et celle-ci aura lieu à l'étranger. Le prochain slalom est prévu dans deux semaines à Palisades Tahoe (USA). Il n'y aura pas de remplacement pour le slalom de Bansko. «Il reste encore trois slaloms jusqu'à la finale de la Coupe du monde, c'est pourquoi il n'est pas prévu de rattraper quoi que ce soit», explique Waldner.

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