Bernhard Russi balance
«Regarder Michelle Gisin cet hiver était très douloureux»

Bernhard Russi s'est confié à Blick au sujet de Lara Gut-Behrami et de Michelle Gisin. Pour la première, il ne croit pas à une retraite anticipée. Pour la seconde, il a un conseil particulier à transmettre.
Publié: 22.03.2025 à 12:01 heures
1/6
Bernhard Russi est en certain: Lara Gut-Behrami ne veut pas manquer les Jeux olympiques.
Photo: Sven Thomann
RMS_Portrait_AUTOR_1195.jpg
Ramona Bieri

Bernhard Russi a suivi la saison de ski avec attention. Une athlète en particulier ne lui a pas laissé une grande impression. «Quand j'ai regardé Michelle Gisin cet hiver, cela m'a fait très mal», a-t-il confié à Blick. 

Il faut dire que la skieuse de 31 ans a eu une saison compliquée. En 23 courses, Michelle Gisin n'est entrée que trois fois dans le top 10. «Son talent n'a pas disparu, il sommeille encore quelque part», tempère l'ancien skieur. Quand Blick ajoute que le matériel ne peut pas être une explication, Bernhard Russi acquiesce. Après tout, Alice Robinson, avec une victoire en slalom géant cet hiver, utilise aussi des Salomon.

Au niveau de l'équipement, Bernhard Russi a toutefois un conseil pour Michelle Gisin. «Après une telle saison, elle pourrait se dire qu'elle veut du changement.» Le double champion du monde de descente parle d'expérience, il a fait de même dans une situation similaire. Il est certain qu'un changement d'air peut faire en sorte que le talent se révèle à nouveau.

«Nous avons besoin de Lara Gut-Behrami»

En parlant de changement d'air, Lara-Gut Behrami en aurait bien besoin également. La tessinoise va-t-elle se retirer dès la fin de cette saison? «Toutes les décisions sont possibles», répond Bernhard Russi. «Mais je ne pense pas qu'elle s'arrêtera.» L'ancien champion admet cependant avoir été surpris par les fortes variations de ses performances. Mais lors de l'analyse de la saison, elle aura aussi de quoi se réjouir, car tout n'était pas catastrophique. Selon lui, l'envie de se mesurer aux autres et de montrer quelque chose ne disparaîtra pas de si vite.

De plus, l'hiver prochain, les Jeux olympiques de Milan et de Cortina sont au programme. «Des Jeux olympiques en Italie sans elle, elle ne le supporterait pas», rigole Bernhard Russi. «Nous, les Suisses, devons espérer qu'elle soit de la partie. Nous avons besoin d'elle», ajoute-t-il.


Contenu tiers
Pour afficher les contenus de prestataires tiers (Twitter, Instagram), vous devez autoriser tous les cookies et le partage de données avec ces prestataires externes.
Vous avez trouvé une erreur? Signalez-la