Beat Feuz deuxième
Vincent Kriechmayr s'impose à Wengen et peut remercier la FIS

L'Autrichien s'est imposé sur le mythique Lauberhorn. Positif au Covid en début de semaine, il n'aurait pas dû prendre part à la descente. Vincent Kriechmayr termine devant Beat Feuz (+0"30) et Dominik Paris (+0"44).
Publié: 15.01.2022 à 13:41 heures
Vincent Kriechmayr s'est imposé pour la deuxième fois à Wengen.
Photo: keystone-sda.ch
Blick

Vincent Kriechmayr a vécu une semaine plutôt mouvementée. Mardi, la fédération autrichienne a annoncé que son coureur avait été testé positif au Covid. Isolement oblige, il ne pourrait donc pas participer aux épreuves de Wengen.

Le lendemain, on a appris que le dernier test de l'Autrichien était négatif. Reste un problème, il n'avait pas pu participer aux entraînements du Lauberhorn, condition sine qua non pour participer à la mythique descente du samedi.

La fédération internationale de ski (FIS) a alors décidé de jouer avec son règlement. Vendredi matin, elle a organisé une parodie d'entraînement pour Vincent Kriechmayr, qui a uniquement passé le portillon de départ. Officiellement, l'Autrichien pouvait donc participer à la course.

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Nouveau podium pour Beat Feuz

Une course de Wengen que Vincent Kriechmayr remporte pour la deuxième fois de sa carrière. Le skieur de 30 ans avait déjà dompté les pentes du Lauberhorn en 2019. Tout comme il y a deux ans, l'Autrichien devance Beat Feuz.

Le Bernois, peu satisfait dans la raquette d'arrivée, ne concède finalement que 34 centièmes au vainqueur du jour. Dominik Paris complète le podium, un dixième derrière Beat Feuz.

L'indomptable Marco Odermatt, vainqueur du super-G jeudi et deuxième de la descente vendredi, termine à une excellente 4e place, à un cheveu du podium. «Deux centièmes derrière Dominik… C'est fantastique», s'exclame le Nidwaldien au micro de la RTS après la course.

Cette course a été également marquée par la fin de carrière de Carlo Janka. Pour sa der', le Grison a été chahuté sur le Lauberhorn et a terminé tranquillement sa descente. Mais l'essentiel était ailleurs.

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