Triathlon compliqué pour les Vaudois
Cathia Schär et Adrien Briffod reviennent sur leurs courses

Ce mercredi, les courses dames et hommes du triathlon ont vu deux Romands participer. Tant Cathia Schär que Adrien Briffod ont été à la peine face au plus haut niveau. Ils racontent comment ils ont vécu cette journée.
Publié: 31.07.2024 à 15:14 heures
Cathia Schär (à g.) et Adrien Briffod n'ont pas réussi à jouer un rôle dans leurs courses respectives
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Grégory BeaudJournaliste Blick

Cathia Schär, 43e

«Je n'ai jamais trouvé mon rythme»

«C'était une course hyper dure pour moi du début à la fin. J'ai dû me battre et je n'arrivais pas à me mettre dans le rythme. Le courant ne m'a pas aidé. C'est quelque chose que je n'ai pas pu entraîner. Je n'étais pas prête pour ça. Je n'ai pas trouvé les bonnes trajectoires. Cela ne s'est pas passé comme j'avais envie. C'est très difficile pour moi mentalement et émotionnellement. 

Aujourd'hui, j'ai beaucoup appris. C'est bien pour moi d'avoir cette première expérience. Aux Jeux olympiques il y a beaucoup de choses spéciales, beaucoup de protocoles, beaucoup de choses qui sont différentes que les autres courses. 

Que ce soit autour de la route ou à distance, j'ai ressenti énormément de soutien et je voulais juste remercier ces gens qui m'ont tant aidé. Je suis triste de ne pas pouvoir montrer ce dont je suis capable et de ne pas avoir pu prendre en main cette course. Je suis désolée pour tous ceux qui sont venus, car je n'ai pas pu délivrer la performance souhaitée. Mais c'est le sport.»

Adrien Briffod, 49e

«Je me suis fait couler lors d'un virage»

«En natation, c'est un peu dur de juger ma prestation avec le courant. J'ai bien fait un bon premier tour et j'étais assez content de moi. Le deuxième tour, c'était un peu plus dur. Je me suis fait couler à la bouée. J'étais sous l'eau et j'ai perdu des places. C'est ce qui m'a fait perdre de vue le premier groupe.

Ce moment compliqué à la bouée fait partie du jeu. Il faut essayer de ne pas s'énerver et tenter de se dégager de la baston pour mieux nager. Mais tout le monde voulait prendre la meilleure place pour revenir au bord du mur parce que c'est là où il y avait le moins de courant. Ensuite, c'était dur de rouler pour revenir. J'ai perdu beaucoup d'énergie et cela m'a péjoré pour la course à pied.

Pour moi, l'image la plus forte de cette compétition, c'est le monde qu'il y avait tout au long du parcours. On était vraiment soutenus. Hélas mes nombreux amis qui étaient venus mardi ont dû rentrer à la maison. Mais certains ont pu rester pour la course. Il y avait aussi pas mal de gens de ma famille. Lors du parcours à vélo, je n'ai pas pu les voir. Par contre, lors du dernier tour à pied (2,5 kilomètres). J'ai essayé d'apprécier le moment et de terminer en profitant au maximum tout en donnant tout ce que je pouvais.»

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