Un peu avant 12h30. Gare de Lausanne (ndlr. capitale olympique oblige). C'est le branle-bas de combat sur la voie 1. Un tapis rouge est installé à la sortie du train pour y accueillir des représentants de Swiss Olympic, Swissparalympic et TGV Lyria.
La rame nouvellement brandée «HOPP SCHWIIZ!» amènera les sportifs à Paris depuis les gares de Lausanne, Genève, Zurich et Bâle. Un moyen de transport qui assurera «un voyage rapide, confortable et durable» assure Ralph Stöckli, chef de mission de Swiss Olympic depuis les Jeux de Rio de Janeiro en 2016.
Du beau monde sur la voie 1
Deux athlètes suisses ont eu l'honneur de couper le ruban d'inauguration. La médaillée d'argent des JO 2016 Timea Bacsinzky et la paracycliste Celine van Till, triple vainqueur du général de la Coupe du monde.
Ramener du métal et «transmettre un message fort sur le handicap et les compétences de chacun». Ce sont les deux objectifs de la Genevoise de 32 ans qui a connu déjà plusieurs carrières sportives.
Des rames adaptées à tout le monde
D'abord cavalière, Celine van Till a vu la mort de près en 2008 à la suite d'une chute. Elle en ressort partiellement tétraplégique, malvoyante et aphasique. Un événement qui ne l'empêchera pas de participer aux Jeux de Rio en paradressage, puis de se tourner vers le sprint avec comme objectif Pékin 2020. Une nouvelle chute l'amène à se tourner vers le paracyclisme où elle brille depuis 2022.
Peter Laüpi, chef de mission de la délégation paralympique pour Paris insiste sur l'importance de transports adaptés à tous les athlètes: «des modes de déplacement prêts à accueillir des sportifs en situation d'handicap, en chaise roulante sont absolument nécessaires».