Le 26 juillet, la cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques de Paris aura lieu. Le traditionnel cortège présentant toutes les nations prenant part à l'événement et les athlètes qui lutteront pour les médailles et la gloire paraderont pour lancer des Jeux appelés à être «les plus beaux de l’histoire», d'après Emmanuel Macron et ses conseillers.
Mais une question se pose tout de même compte tenu des différentes rumeurs entourant l'avancée des travaux: Paris sera-t-elle prête à accueillir le monde? Le centre aquatique initialement prévu pour les épreuves de natations, en tout cas pas.
Budget initial bien trop bas
En effet, une longue histoire d'argent et de capacité entourent la construction de l'édifice comme le rapporte «L'Express». 67,8 millions d'euros ont tout d'abord été budgétés dans le dossier de candidature pour voir sortir de terre le centre aquatique de Paris 2024. Celui-ci devait compter 17'000 places. Toutefois, ce montant a été revu à la hausse (90 millions) en 2017, lors de la remise du projet définitif.
Somme une nouvelle fois contredite par l'inspection générale des finances en 2018. Ce sont finalement 260 millions d'euros qui devraient être déboursés. Problème: aucune entreprise de construction ne souhaite décrocher le contrat, estimant la réalisation d'un tel ouvrage impossible pour ce montant.
Les épreuves de natation auront lieu dans un stade de rugby
Et c'est finalement un consortium emmené par Bouygues qui, pour 174 millions seulement, accepte de lancer les travaux. Oui, mais un ultime problème persiste: le nombre de places. En effet, pour ce montant, l'entreprise n'est en mesure de construire qu'une enceinte permettant l'accueil de 5000 spectateurs. Bien loin donc des 15'000 sièges demandés par la fédération internationale pour que les épreuves de natation puissent se dérouler.
Jérémy Desplanches, Noé Ponti et les autres nageurs suisses devront ainsi concourir pour une médaille à La Défense Arena qui n'est autre qu'un stade couvert de... rugby.