Pour apprécier pleinement le niveau de jeu de Robert Mayer durant ses séries éliminatoires, il suffit de jeter un coup d’œil à ses statistiques «Génonesques». Tel le gardien de Zoug aux multiples titres, le dernier rempart des Vernets a été stratosphérique durant toutes les séries éliminatoires: 93,4% d’arrêts, 1,64 but encaissé par match… et un but.
Durant toutes les séries, Robert Mayer n’a pas parlé. Et si c’était son secret? «Cela m’a permis de rester dans ma bulle. De me concentrer sur moi et ma famille, nous a-t-il confié après le match. Tout le reste m’était bien égal.»
Son calme a épaté durant la durée des play-off. Mais il n’était pas surpris de son niveau de jeu. «Il suffit de regarder mes statistiques durant la saison régulière, précise-t-il. Je suis le meilleur gardien de la Ligue au pourcentage de victoires. J’ai juste moins joué que les autres bons gardiens de la Ligue. C’est aussi pour cela que l’on a peut-être moins vu mon niveau de jeu.»
Mais c’est aussi précisément pour cela qu’il a probablement pu jouer avec une telle régularité. Aidé par Gauthier Descloux, le portier aux racines tchèques a pu constamment jouer frais. Hormis en fin de saison. «Je ne m’étais jamais fait mal au genou, remarque-t-il. Et lors d’un match à Lausanne, j’ai entendu un 'pop'. Cela m’a forcé de manquer quelques matches.» Il était notamment absent pour le début des play-off.
«Je devais être un leader»
Mais lorsqu’il est entré en jeu, il a mis tout le monde d’accord. «Je savais que je devais être un leader de cette équipe, précise-t-il. Si nous voulions avoir du succès, cela passait aussi par de bonnes performances de ma part.» Il nous confiait en début de saison avoir mûri, particulièrement grâce à ses expériences pénibles à Davos et Langnau. Cette maturité l’a probablement aidé cette saison. «Cela m’a permis de ne jamais douter, précise-t-il. Même lorsque j’étais absent pour blessure. J’ai toujours été confiant et sûr de moi. Je savais qu’au moment où je serais prêt à jouer, j’allais aider l’équipe.»
Et durant ses 15 matches de séries éliminatoires (dix victoires, cinq défaites), il n’a jamais commis d’erreur à la relance, son péché mignon par le passé. «J’ai apprécié ce calme autour de moi, remarque-t-il. Je pense n’avoir jamais été aussi calme.» V
a-t-il poursuivre sa saison en Lettonie pour le championnat du monde? «Ça fait dix minutes que je suis champion, je n’ai pas encore réfléchi à ça.» Il n’a en tout cas pas dit non. Contrairement à ce dernier mois où il a toujours dit non aux attaquants adverses.
Équipe | J. | DB. | PT. | ||
---|---|---|---|---|---|
1 | HC Davos | 23 | 25 | 46 | |
2 | ZSC Lions | 21 | 22 | 43 | |
3 | Lausanne HC | 22 | 9 | 42 | |
4 | SC Berne | 24 | 13 | 39 | |
5 | EHC Kloten | 23 | 4 | 38 | |
6 | EV Zoug | 23 | 18 | 38 | |
7 | EHC Bienne | 23 | -2 | 34 | |
8 | Rapperswil-Jona Lakers | 23 | -8 | 31 | |
9 | HC Lugano | 21 | -15 | 28 | |
10 | HC Fribourg-Gottéron | 23 | -12 | 28 | |
11 | HC Ambri-Piotta | 21 | -12 | 27 | |
12 | SCL Tigers | 20 | -4 | 26 | |
13 | Genève-Servette HC | 19 | -3 | 24 | |
14 | HC Ajoie | 22 | -35 | 18 |