Benjamin Antonietti a joué 468 matches de National League avec Genève et Lausanne. Il a commencé sa carrière dans le mouvement junior des Vernets avant de s'épanouir du côté de Malley puis de la Vaudoise aréna. Hormis un passage d'un an en France - à Rouen -, c'est sur les bords du Léman que «Benji» a toujours joué.
Il a n'a pas décidé d'arrêter sa carrière. C'est son corps qui l'a fait pour lui. D'ailleurs, il n'a pas beaucoup joué sur la fin de cette finale. Mais qu'importe, il a pu profiter de cette belle soirée malgré tout. Interview à chaud, sur la glace.
Benjamin, dis-moi. Tu te sens comment?
Grâce à la magie des médecins, ça va (rires). Mais demain matin, ce sera une autre histoire. Physiquement, je suis au bout. J'ai tout donné.
Tu es sans contrat pour la saison prochaine. À t'écouter, on dirait que tu arrêtes.
Oui. J'arrête. J'ai pris cette décision il y a quelque temps déjà. Je n'aurais pas voulu arrêter. Mais je n'ai pas le choix. Je dois arrêter. C'est mon corps qui a décidé. Mais quand je vois ce qui se passe maintenant, je me dis qu'il ne pouvait rien m'arriver de mieux. Tout le monde aimerait arrêter sur un titre de champion.
Franchement, il ne pouvait rien vous arriver sur ce dernier match non?
Quand on commence de cette manière et que l'on joue comme ça, c'est vrai que c'est difficile de nous battre. Il y a forcément eu quelques moments chauds et tu es toujours stressé. Surtout depuis le banc. Mais c'est vrai que durant tout le match j'ai eu un bon feeling.
Comment tu as vécu cette journée qui mène à ton dernier match en carrière?
Forcément un peu stressé. Je l'étais déjà à Bienne mardi puisque cela aurait aussi pu être le dernier là-bas, suivant comment (rires). Forcément, on n'était pas serein. Mais hier soir (ndlr mercredi soir), les leaders ont écrit dans notre groupe whatsapp pour nous motiver. Dès le matin en arrivant à la patinoire, on a senti que tout le monde était dedans.
Cette décision était-elle prise avant les play-off?
Oui. Pour moi, c'était clair. J'avais commencé à en parler autour de moi.
Et comment tu les as vécus?
Franchement? Un peu compliqué. Quand tu sais que ce sont les derniers, il y a forcément des émotions qui te passent par la tête. Au départ, j'étais un peu stressé. Surtout que cette série contre Lugano était tellement dure et âpre. Mais par la suite, c'est passé très vite, surtout la série contre Zoug. Et puis ça se termine avec ce septième match gagne. Je suis comme dans un rêve en ce moment.
Équipe | J. | DB. | PT. | ||
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1 | Lausanne HC | 31 | 12 | 59 | |
2 | ZSC Lions | 28 | 31 | 58 | |
3 | HC Davos | 32 | 25 | 58 | |
4 | SC Berne | 31 | 18 | 55 | |
5 | EHC Kloten | 32 | -1 | 54 | |
6 | EV Zoug | 30 | 20 | 49 | |
7 | SCL Tigers | 30 | 4 | 44 | |
8 | EHC Bienne | 30 | 2 | 42 | |
9 | Rapperswil-Jona Lakers | 32 | -11 | 42 | |
10 | HC Ambri-Piotta | 31 | -18 | 41 | |
11 | HC Fribourg-Gottéron | 31 | -12 | 39 | |
12 | Genève-Servette HC | 28 | -3 | 36 | |
13 | HC Lugano | 30 | -23 | 36 | |
14 | HC Ajoie | 30 | -44 | 26 |