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Les hommes de la soirée
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Il y a évidemment les deux buts qui font sans conteste de Christoph Bertschy l'homme du match. Mais le Fribourgeois a fait plus que cela, lui qui évolue autant à 5 contre 5 qu'en infériorité numérique. D'ailleurs, avant son 1-0 en box-play, il avait déjà accompagné Calvin Thürkauf en contre-attaque pour offrir une solution de passe au Luganais. Un effort qui a été récompensé peu après avec son but sur un «tir désespéré», comme il l'avoue lui-même.
Le No 88 de la sélection helvétique est également le complément parfait de cette deuxième ligne avec Thürkauf et Sven Andrighetto. Les trois hommes se bonifient et permettent à la Suisse de disposer d'un second trio capable d'affoler les défenses. Cela peut avoir son importance dans la suite de cette compétition.
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Nico Hischier prend-il parfois des mauvaises décisions sur la glace? C'est à sérieusement se demander, tant le Haut-Valaisan semble incapable de commettre une erreur de jugement en zone offensive comme défensive. Ses relances sont toujours bien ajustées et dans le timing parfait. Il sait également «mettre le pied sur le ballon» lorsque c'est le moment de calmer le jeu. Bref, le capitaine des New Jersey Devils est une perle pour son entraîneur, Patrick Fischer.
Lors de cette rencontre, il a «fait du Nico Hischier». Il a remporté 60% de ses engagements, marqué un but et patiné plus de 20 minutes sans jamais souffrir physiquement, bien au contraire. Ce tournoi tchèque est de loin le meilleur du No 13 depuis qu'il vient sous les drapeaux. Ah oui, il a aussi marqué un but. On en vient presque à l'oublier tant il fait plus que cela.
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C'est pratique de pouvoir compter sur un grand bonhomme comme le Zurichois. Jonas Siegenthaler a parfaitement donné le ton physiquement et n'a jamais été mis hors de position. Sa seule petite erreur à la relance a finalement été «réparée» par Leonardo Genoni (très bon devant son filet, d'ailleurs). Offensivement, l'arrière des New Jersey Devils s'est retrouvé à l'origine du 2-0 Nico Hischier. Il était également sur la glace et a été crédité d'un assist lorsque Christoph Bertschy a inscrit le but de la libération.
L'info de la soirée
Comme le but de Dominik Kahun est tombé en power-play, il s'agit du sixième match consécutif que la Suisse dispute sans encaisser un but à 5 contre 5. Une statistique qui a même étonné Chrsitoph Bertschy en zone mixte. «Sérieux?», a-t-il rigolé. Totalement sérieux. Et très impressionnant, par la même occasion.
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L'action de la soirée
Quand on parle de détails qui font la différence, en voilà un gros de détail. Peu après avoir inscrit le 2-1 pour l'Allemagne, Dominik Kahun a réalisé une superbe action en zone offensive avant de toucher le poteau de Leonardo Genoni. On jouait la fin de la deuxième période et une égalisation germanique aurait évidemment tout changé à cet instant du match.
Le flop de la soirée
«Les Suisses ont peut-être peur de nous.» La phrase d'avant-match vient de John Peterka. Peur ou non, l'attaquant des Buffalo Stars a été complètement invisible lors de cette rencontre. Ce n'est pas faute d'avoir été aligné à toutes les sauces par son entraîneur, Harold Kreis. L'ailier a même joué 10'00'' (!) rien que dans l'ultime tiers... pour un seul tir cadré sur toute la soirée. Une statistique qui fait peur. Mais pas aux Suisses.
La phrase de la soirée
L'image de la soirée
Le banc suisse a joliment réagi à la troisième réussite de Christoph Bertschy en fin de match. Un mélange de joie et de soulagement. Comme la patinoire d'Ostrava était moins garnie que depuis le début du tournoi - horaire oblige -, on se concentre cette fois-ci sur les photos de match pour cette image de la soirée. D'ailleurs en voici une seconde au moment de l'hymne national suisse.