On n'a qu'une chance de faire une bonne première impression. Et la Suisse l'a visiblement très bien compris puisqu'elle avait décidé de commencer ce Mondial sur un rythme élevé. Devant plus de 16'000 spectateurs (!), Dario Simion et Dean Kukan ont été les deux premiers à se montrer dangereux sans pour autant ouvrir la marque. C'est Sven Andrighetto qui a allumé la lampe quelques minutes plus tard (12, 1-0). Sur un travail préparatoire de Nino Niederreiter, le Zurichois a trouvé la lucarne norvégienne pour un superbe but totalement mérité. Leonardo Genoni, titularisé devant le filet, n'avait eu à cet instant qu'un tir dans sa direction.
Les Norvégiens ont profité d'un moment de flottement pour égaliser par Markus Vikingstad (15e, 1-1). L'attaquant scandinave s'est retrouvé un peu trop seul proche du but suisse en la circonstance. En fin de tiers-temps, la première ligne estampillée NHL a encore vécu quelques secondes compliquées dans sa zone. Patrick Thoresen est passé proche du deuxième but, mais l'ancien joueur de Lugano et Zurich a tiré juste à côté. Si la Suisse a dominé ce début du match (15 tirs à 4), elle n'a pas su creuser l'écart.
Affaire classée en dix minutes
Ce fut chose faite lors de la deuxième reprise. La solution est venue rapidement de la crosse de Romain Loeffel (25e, 2-1). Le Neuchâtelois a réalisé un tir de la ligne bleue d'une précision diabolique pour faire trembler les filets. L'arrière a été imité par Sven Senteler quelques minutes plus tard (29e, 3-1). En la circonstance, une bonne partie du mérite revient à Roman Josi, royal pour mettre son coéquipier en bonne position. Tristan Scherwey a exploité une jolie passe de Gaëtan Haas pour mettre la Suisse hors de portée (34e, 4-1). En moins de dix minutes, l'affaire était réglée.
Lors de l'ultime période, Christoph Bertschy est passé tout proche de participer à la fête. Parti seul en échappée, le Fribourgeois a vu son essai être stoppé par le gardien Jonas Arntzen. Nino Niederreiter s'est chargé de marquer le 5-1 en supériorité numérique (52e) et donner une ampleur au score qui reflète un peu mieux la physionomie du match. En toute fin de match, la Norvège a bénéficié d'un power-play et a pu tromper Genoni par Brandsegg-Nygard (59e, 5-2).
Après avoir réussi son entrée en matière, la Suisse pourra bénéficier d'un jour de repos, ce samedi. La prochaine sortie de la troupe de Patrick Fischer aura lieu ce dimanche contre l'Autriche (20h20). Une bonne occasion de confirmer cette bonne première impression.