Les coulisses de la Coupe Spengler
«C'est comme un retour aux sources»

Prêté par Fribourg Gottéron à Ambri-Piotta pour la durée de la Coupe Spengler, Benoît Jecker vous fait vivre le tournoi de l'intérieur. Suivez le défenseur dans les coulisses de la compétition davosienne.
Publié: 30.12.2023 à 18:10 heures
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Benoît Jecker (à dr.) est défenseur d'Ambri. Cette semaine, il va renforcer Ambri-Piotta pour la Coupe Spengler.
Photo: Estelle Vagne/freshfocus
Benoît Jecker

Âgé de 29 ans, Benoît Jecker dispute cette année sa première Coupe Spengler. Celui qui avait passé trois saisons à Davos en juniors sait où il met les pieds en arrivant dans la station grisonne. Suivez-le tout au long de la semaine. 

Bonjour à toutes et à tous!

Au moment où j'ai été contacté pour venir à ce tournoi, un argument a fait pencher la balance pour accepter: revenir dans ce village de Davos où j'ai joué durant trois saisons entre 2010 et 2013. J'étais venu ici pour intégrer la structure du sport-étude. La patinoire a un petit peu changé entre-temps, mais le gymnase beaucoup moins. En arrivant à Davos, je suis d'ailleurs directement allé sur place pour revoir ces lieux. L'intérieur, je ne sais pas, mais l'extérieur n'a pas vraiment changé en une dizaine d'années.

Ce tournoi, c'est un peu comme un retour aux sources qui me rappelle de bons souvenirs. Pourquoi j'avais fait ce choix de quitter Fribourg pour Davos? C'était pour moi, le moyen de tout mettre en œuvre pour arriver à jouer en National League un jour. Mais c'était également l'occasion de faire une bonne formation commerciale tout en apprenant l'allemand. J'aime bien la mentalité des gens ici et j'ai aussi pu vivre avec beaucoup de sportifs différents puisque nous vivions en internat. J'ai fait la connaissance de fondeurs ou des snowboardeurs qui sont aux Jeux olympiques. Pour s'ouvrir des horizons, j'ai trouvé cette expérience très enrichissante.

Et puis les infrastructures mises en place était vraiment de bonne qualité. Pas uniquement au niveau des installations sportives, mais aussi de l'encadrement. On s'entraînait deux fois par jour durant la saison, ce qui est plus qu'une équipe pro. C'était idéal pour progresser tout en alternant avec les cours soit le matin ou l'après-midi. Le rythme était soutenu, mais c'était pour moi une bonne école de vie.

Vendredi, je n'étais pas sur la glace avec Ambri et j'ai croisé mon coach en novices élites, Jakub Volek. C'était drôle de le revoir et c'était sympa de discuter avec. Cette semaine, même si elle est passée vite, a été comme une petite parenthèse dans ma saison et un petit coup d'œil dans le rétro.

À dimanche pour la dernière chronique de cette semaine.
Benoît

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