Âgé de 29 ans, Benoît Jecker dispute cette année sa première Coupe Spengler. Celui qui avait passé trois saisons à Davos en juniors sait où il met les pieds en arrivant dans la station grisonne. Suivez-le tout au long de la semaine.
Bonjour à toutes et à tous!
Depuis que je suis ici à Davos pour ce tournoi, j'ai la chance de voir des choses auxquelles je ne suis pas forcément habitué en National League. Cela peut paraître tout bête, mais le fait d'être à l'hôtel et de venir à pied à la patinoire, cela me fait vraiment me rendre compte à quel point ce tournoi est festif.
Durant le reste de l'année, lorsque nous allons jouer quelque part, nous sortons du car et nous rentrons dans la patinoire. Et peu après la fin de la rencontre, on repart sans avoir réellement l'opportunité de voir des gens. Surtout à certains endroits où c'est plus sécurisé. Ici, c'est tout l'inverse. Les gens peuvent venir prendre des photos, nous encourager, discuter. C'est beau de pouvoir participer à cet engouement. Et puis on croise aussi des gens prêts à aller skier. Ce mélange rend cette atmosphère si unique.
Pendant le match aussi, c'est unique. Lors de notre partie contre Kuopio, mercredi, les nettoyeurs de glace se sont arrêtés devant le virage des supporters et ont commencé à faire une 'ola'. Cela m'a bien fait rigoler. On ne verrait ça nulle part ailleurs, surtout si l'on ajoute à cela les chansons festives allemandes. Tout le monde est là pour s'amuser.
Et je ne parle même pas de la tente extérieure. C'est jour de fête comme diraient Nathan Marchon et Killian Mottet, mes deux coéquipiers à Fribourg Gottéron. Tout le monde chante et danse sur les tables. Et au final, ce mélange qui est créé entre joueurs et fans de toutes les équipes permet de vivre quelque chose de spécial tout au long de la journée et pas seulement durant les matches que je voyais à la télévision par le passé.
À bientôt pour la suite de cette chronique.
Benoît