Âgé de 29 ans, Benoît Jecker dispute cette année sa première Coupe Spengler. Celui qui avait passé trois saisons à Davos en juniors sait où il met les pieds en arrivant dans la station grisonne. Suivez-le tout au long de la semaine.
Bonjour à toutes et à tous!
Je tenais à commencer ce premier texte en vous souhaitant un très joyeux Noël et je me réjouis de partager cette semaine à Davos avec vous.
Comment j'en suis arrivé à me retrouver ce lundi 25 décembre à fêter Noël dans les Grisons en compagnie des joueurs d'Ambri-Piotta? Pour tout dire, c'était un peu une surprise. J'ai été très étonné qu'un matin Christian Dubé, mon coach à Fribourg, vienne vers moi et me demande si je voulais renforcer Ambri pour la Coupe Spengler.
Il m'a tout de même fallu un jour pour y réfléchir. J'ai pesé le pour et le contre avec mon agent et ma copine. Mais j'en suis vite arrivé à la conclusion que c'était une chance unique pour moi de participer à un événement autant suivi durant les fêtes de fin d'année. Ce n'est pas chaque année que l'on est contacté pour une telle expérience. Cela me fait également une petite coupure durant la saison et je me réjouis de vivre ce tournoi.
Je me réjouis d'autant plus que cela va me rappeler bons souvenirs. Lorsque j'étais tout jeune, je regardais toujours la Coupe Spengler durant les fêtes. En même temps, il n'y avait pas d'autre sport à suivre… Alors, j'étais accroché à ma télé pour ne rien rater du match de l'après-midi et de celui du soir. Quand nous allions skier ou que j'allais patiner, je faisais toujours en sorte d'être de retour pour tout voir. C'est magnifique d'être sur la glace cette année.
Ce d'autant plus que pour moi, Davos est un lieu spécial. J'y ai vécu trois ans entre 2010 et 2013 pour terminer mes juniors. Mais ne croyez pas que j'étais dans la patinoire pour tous les matches. Bien au contraire, j'ai dû voir un ou deux tiers par-ci, par là. Mais pas plus, car nous avions l'entraînement le matin de 7h à 8h et nous devions ensuite libérer la glace. L'après-midi, nous faisions des exercices dans une salle de gym. Et comme le lendemain, il fallait se lever à 6h, je ne pouvais pas rester debout trop tard pour suivre les matches.
J'ai par contre pu vivre de l'intérieur cette atmosphère magnifique de communion entre des fans des quatre coins de la Suisse, voire de l'Europe. Cette passion qui unissait tous ces gens était très belle à voir et c'est aussi une des raisons qui font que j'ai hâte de ce premier match face à Pardubice, ce mardi après-midi.
Je vous parlerai plus en détail de mon tournoi lors de ma prochaine chronique. En attendant, profitez bien de ce début de la compétition et à bientôt.
Benoît