Josh Jooris ne se cache pas
«Contre Ambri, nous avons touché le fond»

Genève-Servette a perdu sept de ses huit derniers matches. Outre Valtteri Filppula et Daniel Winnik, Josh Jooris est l'un des rares joueurs grenat à sortir la tête de l'eau. Le transfuge du LHC est confiant: la tempête est bientôt terminée.
Publié: 08.10.2021 à 09:16 heures
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Dernière mise à jour: 08.10.2021 à 10:24 heures
Photo: keystone-sda.ch
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Grégory BeaudJournaliste Blick

Ce vendredi soir à Rapperswil, Genève-Servette dispute son seul match du week-end. Après une période compliquée, les Aigles pourront souffler durant une semaine. «C’est important de faire un bon match pour partir dans ce petit break avec de la confiance et pouvoir travailler plus sereinement», détaille Josh Jooris.

Le joueur de centre débarqué aux Vernets durant l’été a vu du positif mardi lors de la défaite face à Davos (2-3). Mieux que samedi dernier avec la gifle reçue contre Ambri-Piotta (4-10). «Contre Ambri, nous avons touché le fond, a-t-il remarqué. Prendre 10 goals, qui plus est devant nos fans, ce n’est pas acceptable. Nous en avons discuté longuement dans le vestiaire. Nous devions montrer une réaction et je crois que nous l’avons fait en équipe.»

Toujours est-il que les défaites continuent de s’empiler du côté des Vernets. Sur les huit dernières sorties, ils ne totalisent qu’une seule victoire, face à Ajoie. «C’est une période vraiment difficile, poursuit Josh Jooris. On est dans un trou et tout paraît compliqué. Même lorsque nous faisons un ou l’autre bon match, on est punis pour de petites erreurs.»

Retours prévus?

En compagnie de Daniel Winnik, le No 19 est le meilleur grenat dans cette période de doute. Offensivement, il a contribué à six des 18 buts inscrits par Genève lors des huit derniers matches. Irréprochable. «C’est sûr que les absences nous forcent à en faire davantage. Face à Davos, la première ligne a marqué nos deux buts. Mais je pense que les quatre lignes ont contribué à l’effort collectif. C’est sur cette base que nous devons construire.»

D’ici une semaine, plusieurs renforts devraient arrivés en provenance de l'infirmerie. Noah Rod, annoncé blessé pour trois à quatre semaines, pourrait être de retour sur la glace le week-end prochain. Idem pour Marc-Antoine Pouliot qui a eu la même estimation que le capitaine. «Cela nous fera du bien lorsque nous pourrons compter sur de nouveaux joueurs, a commenté Patrick Emond après la défaite de mardi contre Davos. Je savais que ce ne serait pas simple de nous sortir de cette situation, mais peut-être pas à ce point.»

Cet unique match ce week-end est-il une bonne chose? Pour Josh Jooris, pas forcément. «Je ne vais pas perdre de l’énergie sur ce que je ne peux pas maîtriser. C’est comme ça. Mais après une prestation encourageante comme face à Davos, tu as envie de construire et de faire d’autre pas dans la bonne direction. Je suis convaincu que cela va tourner tout bientôt.»

Ce vendredi soir, le match à Rapperswil (19h45) s’annonce tendu puisque en cas de défaite, les Grenat verraient leur adversaire du soir prendre le large en compagnie du peloton de tête. À l’inverse, une victoire permettrait aux Genevois d'oublier cette période de turbulences. «On doit surtout continuer de jouer de la bonne manière et construire notre identité de jeu. Le reste viendra tout seul», prophétise Josh Jooris.

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