Jason Fuchs était un homme heureux au moment de venir à l’interview. Pour son troisième match de championnat, l’ancien Biennois a inscrit son premier point avec les Lions. Un but en prolongation face aux voisins genevois qui a permis à Lausanne d’enfin ouvrir son compteur en National League.
Jason, comment décrire l’ambiance au moment où vous délivrez le LHC?
Ça fait du bien et c’est incroyable. On avait besoin de gagner, surtout dans un derby. Ça fait vraiment du bien de prendre les deux points. On méritait peut-être un peu mieux, comme contre Zoug. Mais au final, la victoire est là et c’est ça qui compte. Maintenant, nous devons construire sur celle-ci.
L'équipe restait sur deux défaites. Est-ce que cela explique aussi la difficulté à s'imposer dans ce derby?
Je pense que c’étaient un peu des matches identiques: on a des chances de marquer mais on n’y parvient pas forcément. Par contre, on a réussi à mieux jouer défensivement, on a concédé un peu moins d’actions. Et on a surtout pu compter sur un bel arrêt de «Tobi» (ndlr: Tobias Stephan) en prolongation, qui nous sauve la rencontre.
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Les gens chantent encore une vingtaine de minutes après le coup de sifflet final. On sent qu’ils ont besoin d’exulter.
Ils en avaient marre de ne plus pouvoir venir à la patinoire, ni de gagner de derby. Je pense qu’il y avait cette euphorie et les fans, avec l’année qu'ils ont vécu, avaient besoin de sortir toutes leurs émotions. C’est super d’avoir une ambiance comme ça. C’est de ça qu’on a besoin en tant que joueurs.
Comment vous avez vécu ces quelques jours avant le match? Vous avez parlé de quelques réajustements défensifs.
On a simplement continué à jouer comme on l’avait fait contre Zoug même s’il y a encore des petits détails à améliorer. Il faut désormais arriver à marquer plus et à faire fonctionner ce power-play. C’est important pour gagner des rencontres.
John Fust a-t-il eu besoin de vous motiver ou vous sentiez avant le match que ce n’était pas nécessaire?
Il est toujours là pour nous motiver, trouver les bonnes paroles mais c’est vrai qu’en tant que joueur, en tant qu’équipe, on n’a pas forcément besoin de ça. Chaque soir, on va sur la glace pour le gagner. En plus, premier match à la maison, un derby: la motivation était là.
Vous faites partie des nouveaux arrivants à Lausanne. Comment voyez-vous cet effectif avec tous ces changements?
Je pense qu’on a une super équipe, qui peut faire quelque chose. Il va juste falloir trouver les automatismes. On n’a joué que trois matches, la préparation n’était pas évidente avec certains joueurs qui étaient avec leur équipe nationale. Ça va être important de construire, de créer des lignes qui fonctionnent et d’amener tout ça le plus loin possible.
Est-il déjà possible de tirer un bilan de Lausanne en ce début de championnat?
C’est un bilan positif. On a montré de belles choses contre Bienne et Zoug. On a dominé ces derniers chez eux et c’était un bon match, tout comme ce soir. Ce qu’il va falloir améliorer, ce sont les unités spéciales, surtout le power-play. Le box-play fonctionne bien mais nous devons marquer plus de buts.