Le coup de crosse asséné par Mark Barberio au visage de Garrett Roe, puis l’altercation entre Rikard Grönborg et John Fust ont beaucoup fait parler dans le monde du hockey suisse après le match Zurich – Lausanne.
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Les mots enflammés du coach zurichois, affirmant que «John Fust n’a pas le contrôle sur son équipe» ou que «Barberio peut à peine patiner tant il est en surpoids et hors de forme» ont eu un impact dans le vestiaire lausannois.
Le compatriote de Mark Barberio, Cody Almond, souhaite remettre les pendules à l’heure: «Je peux vous assurer que ce que 'Barbs' a fait n’était pas prémédité ou intentionnel.» Pour le numéro 89 des Vaudois, le geste de son collègue était un «mauvais réflexe dans le feu de l’action» et il sait que Barberio «en assumera les conséquences». Une enquête a été ouverte lundi.
«Des commentaires arrogants»
Par contre, Almond ne décolère pas concernant les déclarations faites par Rikard Grönborg. «Ses commentaires arrogants à propos de mes coéquipiers étaient inappropriés et inacceptables, martèle l’ancien joueur de Genève-Servette. Entendre un entraîneur à ce niveau, dans sa position influente, piquer une colère et critiquer le physique et les capacités de certains joueurs est embarrassant.»
Car outre Mark Barberio, le tacticien suédois s’en est également pris à Justin Krueger, affirmant que le numéro 3 de Lausanne peut «à peine patiner». «J’espère qu’il regrette ses propos maintenant, souffle Cody Almond. Il n’y avait aucune classe, ni respect dans son discours.»
«Il veut être bruyant et défier ses adversaires depuis son banc, là où il est en sécurité, explique le Canadien. Il devrait peut-être plutôt enfiler un équipement et nous rejoindre sur la glace.» Rikard Grönborg va-t-il accepter l’invitation et enfiler les patins lors de la rencontre qui s’annonce déjà sulfureuse entre Lausanne et Zurich le 10 décembre prochain? Le doute est permis.