Samedi, Yann Sommer a participé à la victoire de l'Inter 1-2 sur la pelouse de l'Atalanta. À cette occasion, le Bâlois aurait pu battre un record d'invincibilité. S'il a gardé sa cage inviolée à sept reprises en dix matches, il n'est pas parvenu à le faire une huitième fois. Qu'importe, la formation milanaise s'est tout de même imposée et continue de faire la course en tête dans le championnat de Serie A.
Pourtant, les débuts de Yann Sommer en Italie avaient été quelque peu compliqués avec plusieurs prestations moyennes en matches amicaux. Si la presse s'était, dans un premier temps, questionnée sur les qualités du successeur d'André Onana, les dirigeants interistes ont vite compris qu'ils avaient fait le bon choix en enrôlant l'ancien gardien du Bayern Munich pour la modeste somme de six millions d'euros.
La semaine dernière, le directeur sportif Piero Ausilio s'est montré élogieux sur sa nouvelle recrue en conférence de presse. Après avoir parlé du délicat départ de Romelu Lukaku durant l'été, le dirigeant est revenu sur un sujet plus léger: Yann Sommer. Pour se remettre dans le contexte, le gardien débarquait dans un club qui venait de perdre son titulaire et son remplaçant.
«On avait besoin de certitudes»
«En plus d'Onana, Handanovic était également parti, a précisé Piero Ausilio. Nous avions besoin de certitudes. Nous aurions pu nous concentrer sur des gardiens plus jeunes, mais Sommer était ce dont nous avions vraiment besoin, et il le prouve.»
Le manager a livré une petite confidence sur l'arrivée de Yann Sommer au Stade Giuseppe-Meazza. «Quand il a débarqué, il avait déjà appris les mots importants en italien pour un gardien, s'est-il étonné. C'est un professionnel fou.» Efficace sur le terrain, minutieux dans sa préparation et professionnel en coulisses: bref Yann Sommer semble avoir déjà conquis tout le monde à Milan.